La branche armée du Hamas accuse Israël de bloquer les négociations sur une trêve et la libération des otages
Cette photo prise depuis la frontière israélienne avec la bande de Gaza montre de la fumée s’élevant au-dessus de bâtiments détruits lors d’une frappe israélienne sur le territoire palestinien assiégé, le 17 juillet 2025. ©Jack Guez / AFP

La branche armée du mouvement palestinien Hamas a accusé vendredi Israël de bloquer les négociations en vue d'un accord sur un cessez-le-feu et la libération d'otages à Gaza.

Des négociateurs des deux camps participent, depuis le 6 juillet, à des discussions indirectes au Qatar visant à conclure une trêve de 60 jours, qui permettrait notamment la libération de dix captifs.

Mais près de deux semaines après le début des pourparlers, aucun progrès n'a été enregistré et les deux parties s'accusent mutuellement de refuser de faire des concessions.

Israël exige le démantèlement du Hamas, dont l'attaque sans précédent le 7 octobre 2023 sur le sol israélien a déclenché la guerre. Le mouvement islamiste réclame lui des garanties sur une paix durable, le retrait total des troupes israéliennes de Gaza et un accès humanitaire accru.

Dans une déclaration vidéo vendredi, le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, Abou Obeida, a affirmé que le Hamas avait "toujours proposé un accord global permettant le retour de tous les otages en une seule fois". Mais Israël "a rejeté notre proposition", a-t-il ajouté, l'appelant à reconsidérer sa position.

"Si l'ennemi persiste dans son obstination lors de ce cycle de négociations, nous ne pourrons garantir un retour aux propositions d'accord partiel - y compris l'offre d'échange de 10 otages", a-t-il averti.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a indiqué mardi que les pourparlers en étaient toujours à leur "première phase" et que les médiateurs intensifiaient leurs efforts pour parvenir à un accord.

Il a refusé de parler d'impasse et précisé qu'aucun calendrier n'avait été fixé pour les négociations.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il serait prêt à discuter d'un cessez-le-feu de plus longue durée après l'instauration d'une trêve temporaire.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

AFP

 

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