Violente réponse du Sérail au CPL
Le bureau de presse de la présidence du Conseil devait violemment réagir au communiqué du Courant patriotique libre «qui n’arrête pas d’inventer des polémiques et de déformer les vérités à la fin du sexennat, pour essayer de détourner les regards de l’échec qui a marqué les années passées, notamment sa gestion de nombreux dossiers, principalement celui de l’électricité, en prétextant avoir «été empêché de travailler».

Après avoir rejeté les allégations selon lesquelles Nagib Mikati bloquait la formation d’un gouvernement, le Sérail a accusé dans un communiqué les conseillers du président Michel Aoun d’être «intervenus dans le processus et d’avoir porté atteinte à la fonction du Premier ministre».


Il a considéré comme étant «le summum de la débauche politique», les accusations du CPL selon lesquelles «le chef du gouvernement assume une grande part de responsabilité dans la catastrophe résultant des coupures du courant électrique». «A croire que c’est Nagib Mikati et non pas le courant aouniste qui a géré pendant 17 ans le ministère de l’Énergie, à travers cinq ministres consécutifs, et fait assumer au Trésor 40 milliards de dollars en terme de gaspillage», a lancé le Sérail, avant d’ajouter: «Le "Courant des vérités déformées" se permet aujourd’hui de jouer à la vierge effarouchée, en croyant que la mémoire des Libanais est percée à l’instar des barrages sur lesquels les ministres du CPL ont dilapidé des millions de dollars et dont l’eau s’est infiltrée dans la terre, pendant que l’argent dépensé allait dans les poches des profiteurs».

Dans son communiqué, le bureau de presse de la présidence du Conseil a souligné que «la débauche et la rhétorique politiques ne pourront pas détourner l’attention de la responsabilité du CPL et de son président (Gebran Bassil) de ce à quoi le mandat est arrivé à la fin du sexennat». «Les occasions qui pouvaient être saisies pour sauver le pays ont été toutes compromises par le CPL à cause de ses conflits répétés avec un grand nombre de Libanais qui aspirent aujourd’hui à un nouveau sexennat qui les tirerait de la situation dans laquelle ils se trouvent», souligne le texte.
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