À Bkerké, une réunion à huis clos sur la présence syrienne illégale
Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a affirmé, jeudi, sa volonté de défendre le Liban dans le cadre de la crise des réfugiés syriens. «Nous n'accepterons pas la présence illégale des Syriens», a-t-il lancé, juste avant la tenue, au siège patriarcal de Bkerké, d’une réunion à huis clos pour discuter de ce dossier.

Dans ce cadre, M. Maoulaoui a indiqué que les mesures qui permettront au Liban de contrôler la présence syrienne sur son sol seront appliquées, sachant que «les circulaires ministérielles ont été mises en œuvre à des degrés divers selon les municipalités».

La réunion, organisée à l'invitation du Centre maronite de recherche et de documentation, a été présidée par le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, en présence de M. Maoulaoui, représentant le Premier ministre sortant, Najib Mikati, du commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, ainsi que de plusieurs ministres, députés et représentants des chefs des services de sécurité.


Par ailleurs, le ministre sortant des Déplacés, Issam Charafeddine, a annoncé qu’«un premier convoi de 2.000 migrants syriens retournera mardi prochain en Syrie», indiquant qu’il sera suivi «d'un second convoi une semaine plus tard».

Il a également fait part de sa disposition à «se rendre en Syrie pour discuter du dossier des déplacés si jamais il était officiellement chargé de cette mission».

De son côté, le ministre de sortant de l'Éducation, Abbas Halabi, a annoncé qu’il présenterait, lors de la réunion de Bkerké, «la situation au niveau de l'éducation, en particulier celle des apprenants syriens», insistant sur la nécessité pour «l'État ainsi que pour les services sécuritaires et militaires d’appliquer les mesures légales en vigueur».
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