Dans son dernier éditorial du programme Sar el Waet (Il est temps), le journaliste Marcel Ghanem a vivement critiqué Kulluna Irada, accusant l'organisation d'exploiter son influence médiatique et politique au détriment de la réputation de son émission et de la chaîne MTV. Il a dénoncé le manque de transparence de l'organisation ainsi que ses manœuvres politiques suspectes, appelant à une prise de responsabilité quant à ses actions. Voici ses déclarations:
“Il est impératif de remettre les pendules à l’heure concernant le niveau auquel l'organisation Kulluna Irada est tombée récemment, lorsqu'elle a diffusé, monté et publié des vidéos en collaboration avec un certain nombre d'associations et d'organisations qui lui sont liées.
Ces vidéos portent préjudice au programme et à la chaîne.
Je ne m'abaisserai pas au niveau de la directrice générale de l'organisation, Diana Menhem, qui a été l’invitée de notre plateau par le passé.
Je vais plutôt confier cette affaire aux juridictions pénales et déposer une plainte en mon nom et au nom du programme, contre elle et Kulluna Irada, y compris les membres du conseil d'administration, dont certains devraient être nommés ministres par Nawaf Salam. L'un d'eux est Amer Bsat, avec lequel j’ai discuté hier et qui m'a présenté personnellement ses excuses pour les propos tenus par Mme Menhem à mon sujet et à propos du programme. M. Bsat a été clair: il réfute chaque mot qu'elle a prononcé ainsi que tout le contenu des vidéos diffusées. Il a exprimé son profond respect pour mon travail, ma carrière et ce programme.
Ainsi, Mme Menhem a fait une déclaration de guerre en son nom et au nom de Kulluna Irada, contre moi, le programme et la chaîne. Celle-ci a demandé au Premier ministre nouvellement désigné si Kulluna Irada est l'entité qui forme le gouvernement et qui agit comme un parti politique autorisé à nommer quatre ministres.
Cette question a d’ailleurs été abordée vendredi dernier avec le Premier ministre, lors d’un échange qui a duré une demi-heure, au terme duquel ce dernier m’a assuré qu’aucun membre ou cadre de Kulluna Irada ne fera partie du gouvernement. Pourtant, le nom d'Amer Bsat circule encore comme ministre de l'Économie, bien qu'il soit membre du conseil d'administration de Kulluna Irada, ce qui contredit les propos de M. Salam et le communiqué publié plus tôt ce soir par Kulluna Irada.
J’aimerais poser une question au public concernant la transparence de l'organisation qui prétend œuvrer pour des réformes, la reddition des comptes et l'audit juricomptable. La même organisation a commencé à injecter des fonds au Liban en provenance de l'étranger, au profit d'associations, de politiciens et de médias, sans aucun contrôle. Ces fonds ont été canalisés depuis 2018 vers des politiciens, des candidats et des médias, bien que l'organisation ne jouisse d'aucun cadre juridique. En 2021, le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulawi, a validé l’inscription officielle de l'organisation – la décision est disponible à l'écran.
Le plus alarmant, c'est que depuis 2021, l'organisation n'a présenté qu'un seul bilan au ministère de l’Intérieur, affichant un solde nul, comme vous pouvez le voir derrière moi, en échange d'un certificat lui permettant de recevoir des financements de l'étranger.
Quant aux années 2022, 2023 et 2024, l'organisation a obtenu des certificats, mais nul ne sait comment. Nous interpellons le ministre de l'Intérieur, Bassam Maoulawi, afin de comprendre comment cela a pu se produire, sachant qu'aucun autre bilan n'a été présenté. Où va l'argent? Comment est-il dépensé? D'où provient-il?
Est-ce là la transparence que vous prônez, vous qui vous prétendez irréprochables?
À partir d’aujourd’hui, vous devez rendre publiques toutes les informations concernant vos revenus et rémunérations depuis 2018.
Vos donateurs doivent savoir comment et où leurs fonds sont dépensés au Liban. Nous devons aussi comprendre par quels canaux ces fonds ont transité et à qui ils ont été redistribués, parce que les élections législatives approchent et que vous avez déjà entamé une collecte de fonds à l’étranger dans ce but.
M. Nawaf Salam est-il vraiment transparent?
Comment peut-il s’entourer de personnes de cet acabit, et de celui de Tarek Mitri?”
Lemming:
C'est un think tank qui se croit au dessus de toute loi sous leurs apparences de je-sais-tout-mieux-que-vous parce que comme ses financeurs (des fondations et trusts obscurs de l'étranger) ils ont des fonds illimités pour renverser le pays répondant à un agenda qui correspond à leurs financeurs des USA (Soros) et de Suisse. On avait l'Iran on se retrouve avec des trusts malfaisants. Nous on veut une décision libanaise.