Golf: Geoffrey Laklak passe le cut, une première historique pour le Liban
Premier Libanais au cut de l’AAC : Laklak envoie un message clair depuis l’Emirates Golf Club. ©@aac.golf

À Dubaï, Geoffrey Laklak a écrit une ligne inédite du golf libanais : premier joueur du pays à franchir le cut de l’Asia-Pacific Amateur Championship sur le mythique “Majlis” de l’Emirates Golf Club.

Il y a des balles qui pèsent plus que d’autres. Celles frappées par Geoffrey Laklak, 17 ans, il y a quelques jours à Dubaï, avaient le poids de l’histoire : pour la première fois depuis la création du tournoi, un Libanais a joué le week-end de l’Asia-Pacific Amateur Championship (AAC). Le Beyrouthin a ainsi converti un joli départ (73, puis 71) en ticket pour les deux derniers tours, dans un champ relevé de 120 joueurs représentant 45 pays. 

Le fait

Vendredi, à +0 total après 36 trous (T-23), Laklak assurait sa place parmi les 62 rescapés d’un cut fixé à +6 (score de 150), validant un cap symbolique pour tout un microcosme. L’AAC a d’ailleurs salué « une première pour le Liban » et relayé les mots d’un joueur « fier d’envoyer un signal d’espoir » à une scène locale qui ne compte qu’un seul parcours dans le pays. 

Le contexte qui pèse

L’AAC, coorganisé par l’APGC, le Masters et le R&A, est la rampe de lancement la plus exposée de la région : le vainqueur décroche une invitation au Masters 2026 et à The Open (Royal Birkdale). Cette année, la victoire est revenue au Thaïlandais Pongsapak “Fifa” Laopakdee au terme d’un playoff sous tension. Autant dire qu’y exister, y faire le cut, c’est se hisser au niveau continental. 

Porté par sa dynamique, Laklak a rendu un solide 70 le samedi pour pointer dans le Top 20 provisoire avant l’ultime journée, confirmant qu’il ne s’agissait pas d’un simple “one-off” mais d’un niveau de jeu qui s’installe. 

Écho fédéral

Au bord des fairways, le président de la Fédération libanaise de golf et du Golf Club of Lebanon, Karim Salaam, a salué la portée de ce cut et la vitrine offerte à la relève. Le signal est clair : les Libanais de la diaspora comme les jeunes formés à Beyrouth peuvent viser plus haut, plus loin. 

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