
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, s’est rendu mercredi au Liban-Sud dans le sud du Liban, «pour inspecter les opérations de sécurité en cours sur le front nord et rencontré des soldats déployés à la frontière», selon le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee.
S’exprimant devant les militaires, dont il a «salué l’engagement dans la protection d’une zone particulièrement sensible», il a assuré qu’il n’y aura pas de retour à la situation ante. «Un retour en arrière est exclu. Nous ne permettrons pas la résurgence des menaces», a-t-il affirmé, en allusion aux opérations du Hezbollah.
«Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est parce que nous avons réussi à changer la donne sécuritaire à la frontière nord», a déclaré Eyal Zamir. «Depuis le cessez-le-feu (du 27 novembre 2024) plus de 240 terroristes ont été neutralisés et environ 600 frappes aériennes ont été menées», au Liban, a-t-il poursuivi. «Aujourd’hui, nous préservons ces acquis pour protéger les localités du Nord. Le mérite vous en revient», s’est-il félicité.
Le chef d’état-major a salué les «résultats sans précédent» obtenus lors des opérations militaires à la frontière avec le Liban et réaffirmé l’engagement de l’armée à poursuivre une stratégie de défense proactive.
Le chef d’état-major israélien a souligné la complexité d’opérer sur plusieurs fronts simultanément, rappelant que son armée est actuellement «active non seulement au Liban, mais aussi à Gaza, en Syrie, au Yémen et en Cisjordanie et surveille de près l’Iran».
Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne avait donné son feu vert à une opération militaire visant à prendre le contrôle de Gaza.
Eyal Zamir a précisé que les forces israéliennes agissent désormais selon un «nouveau concept stratégique visant à prévenir toute montée en puissance de menaces, tout en maintenant un haut niveau de préparation opérationnelle».
Commentaires