
La ligue des fonctionnaires a annoncé, mardi soir, la poursuite de la grève mercredi, jeudi et vendredi de cette semaine, dénonçant l’inaction du gouvernement face à leurs revendications, même celles qui «n’occasionnent aucun coût pour l’État».
Dans son communiqué, la ligue fustige l'attitude «hostile» du gouvernement, qui refuse selon elle d’accorder les droits les plus élémentaires aux fonctionnaires, se contentant de promesses «sans effet réel sur le terrain». Face à cette impasse, les fonctionnaires maintiennent leur arrêt de travail partiel, n’assurant l’accueil du public que pour les urgences humanitaires.
La ligue rappelle ses principales revendications, à savoir l’annulation ou la révision des critères de «persévérance»; la multiplication par 60 des allocations familiales; une augmentation immédiate des salaires par décret, en attendant un projet de loi de revalorisation salariale global; et la régularisation des contractuels et des employés journaliers, avec la garantie de tous leurs droits.
«Nous ne sommes pas des saboteurs, mais des défenseurs de la dignité», insiste le communiqué, appelant les collègues à ne pas recevoir de dossiers administratifs, sauf en cas d’urgence. La ligue présente ses excuses aux citoyens et appelle à leur compréhension face à la précarité que vivent les fonctionnaires, tout en pointant du doigt les pratiques clientélistes du gouvernement, qui continue de nommer les responsables administratifs «sur la base du partage politique et du favoritisme partisan».
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