
Le Liban se classe à la 11ᵉ place parmi les pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) en matière de chômage, avec un taux estimé à 11,5% en 2024, selon les dernières données disponibles de la Banque mondiale. Ce taux reflète les répercussions des multiples crises économiques, politiques et sociales que traverse le pays depuis 2019.
Dans le classement régional, c’est la Palestine qui enregistre le taux de chômage le plus élevé, atteignant 24,4%, un chiffre particulièrement marqué par la situation dramatique dans la bande de Gaza où le chômage dépasse les 45%. Elle est suivie par la Libye et la Tunisie, où les taux demeurent également élevés, bien que les données précises varient selon les sources.
À l’opposé du spectre, le Qatar affiche le taux de chômage le plus bas de la région – et même du monde – avec à peine 0,1%, suivi par le Koweït, autour de 0,9%. Ces performances s'expliquent par des économies riches en hydrocarbures, une population active locale limitée et une forte dépendance à la main-d'œuvre étrangère.
Ce classement illustre les fortes disparités économiques et sociales au sein de la région MENA. Tandis que certains pays bénéficient d’une stabilité économique et de politiques actives de l’emploi, d’autres continuent de subir les effets de conflits, d’instabilité politique ou de crises structurelles.
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