Taekwondo – Hanmadang: Mont La Salle sur tous les fronts
Mont La Salle a survolé la Hanmadang 2025 dans une ambiance électrique à Aïn Saadé. ©©️lebanesetaekwondofederation

Du style, de la puissance et du contrôle: le Hanmadang version libanaise a transformé le collège Mont La Salle en temple des arts martiaux. Le club hôte a régné sans partage sur les tatamis.

L’arène de Mont La Salle a vibré au rythme des cris, des coups et des applaudissements. Il y a quelques jours, le club de Aïn Saadé accueillait la Hanmadang 2025, grande messe des techniques de taekwondo, orchestrée par la Fédération libanaise sous l’œil vigilant de son président, le docteur Habib Zarifeh, et d’un parterre d’experts locaux et internationaux, venus de Corée du Sud et de Jordanie.

Pas moins de 90 athlètes, toutes ceintures confondues, ont croisé le fer sur trois surfaces de compétition, dans des épreuves aussi spectaculaires que variées: Freestyle Breaking, Self Defense, Power Breaking et Poomsae.

Mont La Salle en maître de cérémonie

Sur ses terres, Mont La Salle n’a pas fait de détail. Le club rafle presque tout sur son passage, dominant les classements dans les catégories clés:

Ceintures colorées U17: Mont La Salle (42 points)

Ceinture noire U17: Mont La Salle (42 points), devant Saydé (34 points) et Taekyon (30 points)

Ceinture noire +17: Mont La Salle (7 points), devant Black Eagle (3 points)

La razzia verte et blanche

Dans toutes les disciplines, les protégés du club local ont imposé leur loi. Quelques noms à retenir parmi la marée verte: Chris Kehdi, Elma Sfeir, Pamela Habchi, Rhea Shoully, Charbell Morcos, ou encore Giorgio Mansour, tous auréolés d’or dans leurs catégories respectives. Mention spéciale à Naïa Mansour et Valeria Jalkian, impériales chez les dames.

Le triplé gagnant

Entre les coups de pied millimétrés du Freestyle Breaking, les chorégraphies tactiques du Self Defense et la violence maîtrisée du Power Breaking, les athlètes ont offert un spectacle haut en couleurs.

Chez les jeunes, Serena Boulos, Georges Ryan Nakhleh ou Naji Khond ont brillé avec sang-froid. En Power Breaking, les duels furent encore plus explosifs, avec notamment Kevin Roustom, Ralph Bou Fayad et Giorgio Mansour, qui ont fracassé les planches comme on brise des records.

Poomsae: précision et grâce

Côté poomsae, les démonstrations de formes ont mis en lumière le talent de Petra Farah, Elia Kamel, Yasmina Chaaya ou encore Kevin Khattar, sans oublier les épreuves en duo et par équipes, dominées par Taekyon et Saydé.

Un jury de haut vol

La compétition a été encadrée par un staff prestigieux. À sa tête, le grand maître Elia Cherro pour les poomsae et le grand maître Georges Makhoul pour le Hanmadang, épaulés par une pléiade de juges expérimentés, dont Michel Majdalani, Ziad Faraj, Carlos Zoor, Sasha Aoun, et bien d’autres figures reconnues du circuit.

Cérémonie finale en apothéose

Entre distribution de médailles, poignées de main respectueuses et flashes crépitants, la clôture a scellé une édition 2025 mémorable. Le Hanmadang n’a pas seulement sacré des champions, il a rappelé que le taekwondo au Liban est bien plus qu’un sport; c’est une culture de discipline, d’élégance… et de fierté nationale.

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