
Ce soir, à Koweït City, les Libanais jouent gros face au Yémen. Une victoire et le rêve d’une troisième qualification consécutive en Coupe d’Asie prendra forme. Une défaite, et tout sera relancé.
Tout se joue maintenant. Ce mardi, à 20h30 (heure de Beyrouth), la sélection libanaise affronte le Yémen sur la pelouse du stade Jaber al-Ahmad, à Koweït City, pour ce qui est sans doute le match le plus important de ce 3e tour qualificatif pour la Coupe d’Asie 2027. En jeu: la première place du groupe B, synonyme de billet direct pour l’Arabie saoudite.
Les Libanais ont parfaitement lancé leur campagne, avec une victoire éclatante 5-0 contre Brunei, pendant que les Yéménites laissaient filer deux points à Thimphou (0-0 contre le Bhoutan). Autrement dit, un succès ce soir placerait le Liban en position idéale, avec une avance confortable avant les matches retour.
Deux camps, deux dynamiques
Les hommes de Miodrag Radulović ne se sont pas tourné les pouces. Deux stages intensifs – à Oman puis au Koweït – ont permis d’affiner les réglages. Travail tactique quotidien, renforcement physique pour s’adapter à la chaleur de Koweït City, séances vidéo ciblées sur les points faibles de l’adversaire… Rien n’a été laissé au hasard.
En face, le Yémen, dirigé par l’Algérien Nourredine Ould Ali, a bâti un effectif solide, composé notamment de huit expatriés évoluant dans le championnat irakien et de renforts venus de Bahreïn et d’Arabie saoudite. Rapides en transition, agressifs dans les duels, capables de presser haut, les Yéménites avaient déjà montré leur combativité lors de la dernière Coupe du Golfe. Le danger est réel.
Une équipe diminuée mais soudée
Le Liban devra faire sans plusieurs éléments majeurs: Karim Darwich, Omar Chaaban et Hussein Chakroun sont tous forfaits. Mais la mayonnaise semble avoir pris dans ce groupe renouvelé. Le dernier amical contre Oman a révélé une vraie cohésion, une capacité à imposer le rythme et une efficacité offensive lors des phases ouvertes. L’alchimie est là, reste à la transformer en résultat.
Radulović et son staff ont tout mis en œuvre pour que les joueurs connaissent chaque mouvement de l’adversaire. Le mental est au rendez-vous, et les individualités, même amoindries, restent de qualité.
Le douzième homme en tribune
Autre bonne nouvelle: la diaspora libanaise du Koweït sera au rendez-vous. La fan-zone s’organise, les drapeaux sont prêts et plusieurs centaines de supporters sont attendus dans les travées du stade pour pousser les Rouges vers une victoire cruciale.
Dans un groupe aussi resserré, chaque point compte. Ce soir, c’est une finale avant l’heure. Les Libanais ont les cartes en main. À eux de jouer… et de rêver.
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