
Le président de la République, Joseph Aoun, a appelé lundi à un changement d’approche de la communauté internationale face à la crise des réfugiés syriens au Liban. Lors d’une rencontre avec une délégation de sénateurs américains conduite par le sénateur Angus King, le chef de l’État a exhorté les Nations unies à «fournir l’aide humanitaire aux déplacés dans leur propre pays, et non au Liban».
Le chef de l’État a estimé que le début de la levée des sanctions américaines contre la Syrie constituait «une bonne option», affirmant que l’amélioration de la situation économique en Syrie pourrait favoriser le retour des réfugiés syriens installés au Liban.
«Ils doivent retourner chez eux pour contribuer à la relance économique de leur pays», a-t-il déclaré.
Concernant un autre dossier sensible – la présence d’armes dans les camps palestiniens au Liban –, le président libanais a annoncé la création de comités conjoints libano-palestiniens. Il a précisé que des opérations débuteront à la mi-juin dans trois camps palestiniens situés à Beyrouth. Toutefois, il n’a pas indiqué quels camps seront concernés par ces interventions.
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