
Riyadi a récité son basket à Naufal pour boucler une campagne parfaite et historique, tandis que les Verts se consolent avec la troisième place après leur démonstration face à Shabab al-Ahli.
L’or pour les uns, le bronze pour les autres. Tandis que Riyadi a déroulé son rouleau compresseur face à Tabiat (104-77) pour coiffer une deuxième couronne consécutive en Fiba Wasl, La Sagesse a trouvé de quoi se consoler en dominant Shabab al-Ahli (100-86) pour s’adjuger la troisième marche du podium, dimanche soir au stade Nouhad Naufal.
Malgré la déception d’une demi-finale perdue face à Tabiat, les Verts du Green Castle ont su rebondir avec caractère. Portés par un Jad Khalil des grands soirs (27 pts, 9 ast), La Sagesse a plié l’affaire dans le money time grâce à une série décisive conclue par des tirs primés de Khalil et O’Bryant. Une manière digne de clore leur campagne continentale, certes frustrante, mais loin d’être honteuse.
Une Sagesse valeureuse
Après la finale perdue face à Riyadi l’an passé, La Sagesse espérait retrouver le gratin. Mais le sort – et Tabiat – en ont décidé autrement. Sans leur scoreur vedette Zach Lofton, blessé, les hommes d’Omar Bakri ont su s’appuyer sur leur collectif, leur orgueil et une adresse retrouvée pour finir sur une bonne note. Le bronze ne remplace pas l’or, mais il console les âmes vertes.
Jaune Majesté
Et puis il y a Riyadi. L’institution. Le mastodonte. L’indéboulonnable. Les Jaunes de Manara, emmenés par un Wael Arakji intenable (28 pts), n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires. 13 matchs, 13 victoires. Un back-to-back immaculé. Une finale maîtrisée de bout en bout. Et un stade Naufal debout pour saluer une dynastie qui n’a pas fini d’écrire l’histoire.
«C’est une grande réussite pour le basket libanais. Champions deux années de suite. Nous sommes fiers. Et nous avons encore faim», a déclaré leur entraîneur Ahmad Farran, symbole d’une équipe qui refuse la suffisance.
L’an passé, le sacre avait eu lieu à Doha. Cette fois, c’est à domicile que la couronne a été posée sur la tête du Yellow Castle. Une muraille d’expérience, de talent et d’intensité. Et quand Arakji, Saoud, Georges-Hunt et Thon Maker déroulent leur partition, même les plus valeureux adversaires ne peuvent qu’applaudir.
«Cette victoire est pour les fans. Ce tournoi est pour eux. Ils méritent encore plus», a confié Arakji, sacré MVP du tournoi.
Chapeau bas, Riyadi. Rideau sur la Wasl. Et respect pour La Sagesse, qui, même sans finale, reste toujours à la table des grands.
Commentaires