Le Collectif libanais de France (CLF), un groupe de réflexion sur le Liban basé à Paris, a exprimé, samedi, le soutien inconditionnel des Libanais de la diaspora au nouveau président de la République, dans ses efforts de réforme des institutions de l’État.
Dans un communiqué publié samedi, le CLF déclare mettre à la disposition du président “tout son potentiel et son relationnel”, afin de “consolider les principes et les valeurs de souveraineté, de justice et de vivre ensemble”.
“Avec l’élection du général Joseph Aoun renaît l’espoir de libérer l’État de l’emprise du ‘mini-État’, de restaurer la justice face à la prédominance de la corruption, de rétablir les possibilités de lancer le chantier des réformes et du changement”, peut-on lire dans le texte.
Le CLF a estimé que le discours d’investiture de Joseph Aoun constitue une feuille de route qui débute par la formation d’un gouvernement ayant pour objectif la réforme et la sauvegarde du pays. Il devrait, selon le texte, être “composé de personnalités reconnues pour leur probité, pour leur succès dans leurs domaines respectifs, pour leur courage, mais aussi de personnalités libérées de tout sectarisme et clientélisme”.
Si la Constitution n’accorde pas au président le pouvoir de nommer le président du Conseil ou les ministres, il demeure en son pouvoir, selon le CLF, de “refuser toute composition ministérielle qui ne répond pas aux convictions proclamées dans le discours d’investiture et qui serait une entrave à un démarrage sain de l’État”.
Enfin, le CLF a présenté ses vœux de succès au président Joseph Aoun, ainsi que ses félicitations au Liban et aux Libanais pour l’élection d’un chef de l’État après plus de deux ans de vacance à la première magistrature.
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