Fadi Khalaf, secrétaire général de l’Assocation des banques au Liban (ABL), a déconstruit la thèse selon laquelle la mise en faillite des banques permettra aux déposants de récupérer leur argent. Selon lui, «ceux qui la prônent ont perdu la boussole».
Dans son mot publié dans le bulletin mensuel de l’ABL, M. Khalaf reconnaît que le secteur bancaire a besoin «d’une restructuration étudiée après avoir subi tant de pertes, sachant que les crises arrivent pour assainir les marchés», mais insiste sur le fait que la mise en faillite des banques «signifiera l’élimination de tout espoir de récupérer les dépôts». "Le sort des déposants de la Intra Bank en est la preuve», soutient-il. Il rappelle qu’une partie des capitaux des banques est en livres libanaises (qui a perdu 95% de sa valeur) et l’autre partie des capitaux est en dollars bancaires et leur réévaluation en dollars frais a été considérablement réduite.
M. Khalaf se félicite par ailleurs de la prise de conscience de l’État qui aurait adopté une nouvelle approche d’une solution à la crise en évoquant la création d’un «fonds de redressement».
Répondant à certains qui appellent les banques à rapatrier leurs avoirs à l’extérieur, le secrétaire général de l’ABL rappelle que la banque centrale a exigé des banques le réinvestissement de leurs profits au Liban sachant que la plupart d’entre elles ont eu recours à la liquidation d’une partie importante de leurs activités à l’étranger en raison de la crise au Liban, alors que d’autres n’ont pas d’actifs en dehors du Liban.
Dans son mot publié dans le bulletin mensuel de l’ABL, M. Khalaf reconnaît que le secteur bancaire a besoin «d’une restructuration étudiée après avoir subi tant de pertes, sachant que les crises arrivent pour assainir les marchés», mais insiste sur le fait que la mise en faillite des banques «signifiera l’élimination de tout espoir de récupérer les dépôts». "Le sort des déposants de la Intra Bank en est la preuve», soutient-il. Il rappelle qu’une partie des capitaux des banques est en livres libanaises (qui a perdu 95% de sa valeur) et l’autre partie des capitaux est en dollars bancaires et leur réévaluation en dollars frais a été considérablement réduite.
M. Khalaf se félicite par ailleurs de la prise de conscience de l’État qui aurait adopté une nouvelle approche d’une solution à la crise en évoquant la création d’un «fonds de redressement».
Répondant à certains qui appellent les banques à rapatrier leurs avoirs à l’extérieur, le secrétaire général de l’ABL rappelle que la banque centrale a exigé des banques le réinvestissement de leurs profits au Liban sachant que la plupart d’entre elles ont eu recours à la liquidation d’une partie importante de leurs activités à l’étranger en raison de la crise au Liban, alors que d’autres n’ont pas d’actifs en dehors du Liban.
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