L’Association des banques du Liban (ABL) a publié mardi matin un communiqué virulent à l’encontre du gouvernement, raillant avec virulence « le génie des experts » qui sont à l’origine du plan de redressement économique et financier proposé par le ministre sortant des Finances, Saadé Chami.
L’ABL a réaffirmé son opposition à cette feuille de route gouvernementale pour une sortie de crise au Liban, dont l’exécution « sera menée au détriment de l’argent des déposants et des banques », en soulignant que les établissements se tiennent « dans la même tranchée que les déposants qui rejettent un plan qui n’a de redressement que le nom ».
« Réjouissez-vous déposants, car l’Etat a supprimé vos dépôts d’un trait de plume. C’est tout ce que « le génie des experts » a pu donner, malgré l’existence de plans alternatifs clairs, dont celui qui avait été proposé par l’ABL et qui consiste à créer un Fonds d’investissements qui permettra, à moyen ou à long terme de restituer leurs droits aux déposants », affirme l’Association des banques dans son communiqué.
Le plan de redressement supposé permettre au Liban de sortir progressivement de sa crise économique et financière qui dure depuis 2019 et qui est l’une des pires de l’histoire de ce monde, avait été approuvé vendredi par le gouvernement, en dépit de fortes réserves exprimées par des ministres. L’équipe de Najib Mikati a voulu l’approuver avant qu’elle ne se mette à expédier les affaires courantes, avec l’entrée en fonction du nouveau Parlement samedi à midi.
Pour le Liban, la mise en œuvre d’un plan de redressement crédible et réalisable, prévoyant des réformes structurelles sérieuses, est exigée par la communauté internationale et le Fonds monétaire international (FMI) pour qu’ils débloquent les fonds indispensables à une remise en ordre des finances et de l’économie du pays.
L’ABL a réaffirmé son opposition à cette feuille de route gouvernementale pour une sortie de crise au Liban, dont l’exécution « sera menée au détriment de l’argent des déposants et des banques », en soulignant que les établissements se tiennent « dans la même tranchée que les déposants qui rejettent un plan qui n’a de redressement que le nom ».
« Réjouissez-vous déposants, car l’Etat a supprimé vos dépôts d’un trait de plume. C’est tout ce que « le génie des experts » a pu donner, malgré l’existence de plans alternatifs clairs, dont celui qui avait été proposé par l’ABL et qui consiste à créer un Fonds d’investissements qui permettra, à moyen ou à long terme de restituer leurs droits aux déposants », affirme l’Association des banques dans son communiqué.
Le plan de redressement supposé permettre au Liban de sortir progressivement de sa crise économique et financière qui dure depuis 2019 et qui est l’une des pires de l’histoire de ce monde, avait été approuvé vendredi par le gouvernement, en dépit de fortes réserves exprimées par des ministres. L’équipe de Najib Mikati a voulu l’approuver avant qu’elle ne se mette à expédier les affaires courantes, avec l’entrée en fonction du nouveau Parlement samedi à midi.
Pour le Liban, la mise en œuvre d’un plan de redressement crédible et réalisable, prévoyant des réformes structurelles sérieuses, est exigée par la communauté internationale et le Fonds monétaire international (FMI) pour qu’ils débloquent les fonds indispensables à une remise en ordre des finances et de l’économie du pays.
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