Le premier jour d'école
Un vent frais inonde la ville. La lune a quitté le ciel, sans attendre l’arrivée du soleil.

La brume recouvre, assis à l’entrée de la porte, les plus vieux qui prennent leur café, répétant que le temps est à l’automne rien qu’en écoutant le chant des oiseaux.

L’enfant a dit: «Il ya un nuage dans mon bol de lait.» Émue, sa maman a posé un baiser sur son front et, levant la tête vers le ciel, elle voit le soleil qui brillait de son premier rayon.

«C’est déjà le jour, dit-elle, mets ton tablier, la cloche de l’école va sonner.»

Ma ville écoute tristement leur refrain, le voyageur ne reviendra plus.


La vielle ajuste son mandil noir et une larme vient se poser autour, sur la guipure qu’elle a ajoutée.

Dehors, les travailleurs s’en vont construire la maison encore recouverte de sable fin.

À la cuisine, les légumes l’attendent pour le plat de midi, rien ne presse, le jour est long à se terminer.

Celui qui lève la tête vers le ciel peut écouter le chant des nuages qui ont rapporté de leurs voyages lointains, un refrain nouveau qui s’accorde avec le son de la cloche qui résonne, comme pour la prière du jour.
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