Gaza: Al-Sissi, Abdallah II et Abbas veulent plus de «pression» sur Israël
©(Photo de Chris SETIAN/Jordanian Royal Palace/AFP)
Le roi Abdallah II de Jordanie et les présidents égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et palestinien, Mahmoud Abbas, ont appelé, mercredi, à «maintenir la pression» pour arrêter la guerre dans la bande de Gaza et protéger les civils palestiniens.

Dans un communiqué à l’issue d’une rencontre à Aqaba, dans le sud de la Jordanie, les trois dirigeants ont souligné la «nécessité de continuer à faire pression pour mettre fin à l’agression israélienne contre Gaza et protéger les civils sans défense».

Ils ont également affirmé l’importance «d’assurer l’acheminement de secours et d’aide humanitaire à Gaza de manière permanente et suffisante, afin d’atténuer la situation humanitaire tragique» dans le territoire palestinien.

Selon le communiqué, ils ont mis en garde par ailleurs contre «les tentatives de réoccuper des parties de Gaza ou d’y établir des zones de sécurité».

Israël s’était retiré de la bande de Gaza en 2005, d’où l’Autorité palestinienne a été chassée en 2007 par le Hamas, vainqueur des élections palestiniennes un an plus tôt.

Les trois dirigeants ont indiqué qu’ils allaient «s’opposer à tout projet israélien visant à déplacer les Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza».


Ils sont convenus de «continuer à travailler conjointement en coordination avec les pays arabes et les pays influents (...) afin de parvenir à une paix juste et globale basée sur la solution à deux États».

Ce mini-sommet a coïncidé avec une tournée régionale du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, qui a rencontré le roi de Jordanie, dimanche, à Amman, et le président palestinien à Ramallah, en Cisjordanie occupée, mercredi.

Lors de sa rencontre avec Mahmoud Abbas, M. Blinken a réaffirmé que son pays soutenait des «mesures tangibles» pour la création d’un État palestinien, un objectif à long terme auquel le gouvernement israélien d’extrême droite du Premier ministre Benjamin Netanyahou est opposé.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP

 
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