Le chef du Parlement, Nabih Berry, est revenu jeudi à la charge concernant le projet de dialogue autour de la présidentielle, appelant les différentes parties à «un dialogue de sept jours durant le mois de septembre, au terme desquels des séances parlementaires successives seront tenues jusqu’à l’élection d’un président de la République».
M. Berry s’est à cet égard déchaîné contre ceux qu’il a qualifiés de «mouchards» qui font la tournée des «capitales de décision en Europe et aux États-Unis et qui forment des lobbys dans plus d’une capitale». «À ceux-là, je dis qu’ils se trompent d’adresse. Vous ne savez pas qui est Nabih Berry ni le mouvement Amal», a-t-il ajouté, lors d’un discours prononcé à l’occasion de la 45e commémoration de la disparition de l’imam Moussa Sadr.
«L’échéance présidentielle ne peut pas être concrétisée de cette manière, a encore martelé M. Berry. Elle ne peut se faire en imposant un candidat ou en paralysant les institutions constitutionnelles», notamment l’exécutif et le législatif. «Est-ce que le président du Parlement aurait dû inscrire à l’ordre du jour de la dernière séance législative (qu'il avait convoquée le 17 août) une proposition de loi visant à légaliser l’homosexualité pour que le quorum soit atteint?» s’est-il demandé. Pour rappel, seuls 53 députés sur les 65 requis pour assurer le quorum s’étaient présentés à la Chambre pour participer à la séance législative du 17 août, à l’ordre du jour de laquelle figuraient notamment des textes de loi sur le contrôle des capitaux et le fonds souverain.
Un an est passé depuis le crime «qu’a commis Nabih Berry» lorsqu’il a appelé les différents blocs parlementaires, lors de la commémoration de la disparition de l’imam Moussa Sadr, à «une entente nationale pour s’entendre sur l’élection d’un président de la République», a encore lancé le chef du législatif.
Et M. Berry de se demander: «L’appel à l’entente et au dialogue est-il devenu un crime au Liban? Quelle est la valeur du Liban sans le dialogue?»
Critiquant les parties qui appellent au «fédéralisme», M. Berry a affirmé qu’il «ne désespérera pas». «Nous continuerons de miser sur un sursaut de conscience, a-t-il insisté. Nous ne voulons pas croire qu’au Liban, certains puissent ne pas vouloir de président s’ils ne sont pas eux-mêmes élus.» Et d’insister: «Encore une fois, et pour la dernière fois, je lance un appel aux représentants et chefs des blocs parlementaires à un dialogue au Parlement, durant le mois de septembre, pour une durée maximale de sept jours, au terme desquels des séances parlementaires successives seront tenues jusqu’à l’élection d’un président de la République.»
M. Berry s’est par ailleurs félicité du début des travaux d’exploration gazière du bloc 9, rappelant à cet égard que c’était le parlementaire qu’il préside qui était à l’origine de cet «exploit».
Concernant les «agressions israéliennes», le chef du mouvement Amal a affirmé que celui-ci est disposé à soutenir le Hezbollah «pour défendre les frontières libanaises».
En conclusion, M. Berry a appelé le gouvernement à «normaliser les relations avec la Syrie, tout en préservant les intérêts communs des deux pays, au nombre desquels notamment le retour en toute sécurité des déplacés syriens dans leur pays».
M. Berry s’est à cet égard déchaîné contre ceux qu’il a qualifiés de «mouchards» qui font la tournée des «capitales de décision en Europe et aux États-Unis et qui forment des lobbys dans plus d’une capitale». «À ceux-là, je dis qu’ils se trompent d’adresse. Vous ne savez pas qui est Nabih Berry ni le mouvement Amal», a-t-il ajouté, lors d’un discours prononcé à l’occasion de la 45e commémoration de la disparition de l’imam Moussa Sadr.
«L’échéance présidentielle ne peut pas être concrétisée de cette manière, a encore martelé M. Berry. Elle ne peut se faire en imposant un candidat ou en paralysant les institutions constitutionnelles», notamment l’exécutif et le législatif. «Est-ce que le président du Parlement aurait dû inscrire à l’ordre du jour de la dernière séance législative (qu'il avait convoquée le 17 août) une proposition de loi visant à légaliser l’homosexualité pour que le quorum soit atteint?» s’est-il demandé. Pour rappel, seuls 53 députés sur les 65 requis pour assurer le quorum s’étaient présentés à la Chambre pour participer à la séance législative du 17 août, à l’ordre du jour de laquelle figuraient notamment des textes de loi sur le contrôle des capitaux et le fonds souverain.
Un an est passé depuis le crime «qu’a commis Nabih Berry» lorsqu’il a appelé les différents blocs parlementaires, lors de la commémoration de la disparition de l’imam Moussa Sadr, à «une entente nationale pour s’entendre sur l’élection d’un président de la République», a encore lancé le chef du législatif.
Et M. Berry de se demander: «L’appel à l’entente et au dialogue est-il devenu un crime au Liban? Quelle est la valeur du Liban sans le dialogue?»
Critiquant les parties qui appellent au «fédéralisme», M. Berry a affirmé qu’il «ne désespérera pas». «Nous continuerons de miser sur un sursaut de conscience, a-t-il insisté. Nous ne voulons pas croire qu’au Liban, certains puissent ne pas vouloir de président s’ils ne sont pas eux-mêmes élus.» Et d’insister: «Encore une fois, et pour la dernière fois, je lance un appel aux représentants et chefs des blocs parlementaires à un dialogue au Parlement, durant le mois de septembre, pour une durée maximale de sept jours, au terme desquels des séances parlementaires successives seront tenues jusqu’à l’élection d’un président de la République.»
M. Berry s’est par ailleurs félicité du début des travaux d’exploration gazière du bloc 9, rappelant à cet égard que c’était le parlementaire qu’il préside qui était à l’origine de cet «exploit».
Concernant les «agressions israéliennes», le chef du mouvement Amal a affirmé que celui-ci est disposé à soutenir le Hezbollah «pour défendre les frontières libanaises».
En conclusion, M. Berry a appelé le gouvernement à «normaliser les relations avec la Syrie, tout en préservant les intérêts communs des deux pays, au nombre desquels notamment le retour en toute sécurité des déplacés syriens dans leur pays».
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