
Des personnalités libanaises en contact avec l’émissaire américain Tom Barrack ont confirmé qu’il visitera le Liban le 18 août prochain pour poursuivre les discussions avec les autorités libanaises concernant la mise en œuvre de la décision de centraliser les armes entre les mains de l’État; et ce, conformément aux clauses du document américain négocié avec la partie libanaise, notamment avec le chef du Parlement, Nabih Berry.
Dans ce cadre, selon des sources officielles, la position de M. Berry est rassurante et le gouvernement ne reculera pas d’un iota dans la décision relative à la monopolisation des armes. De plus, sa mise en œuvre est assurée, même si cela nécessite un léger report de la date limite fixée à la fin de l’année – délai très court non renouvelable – sachant que le Hezbollah ne pourra échapper à cette échéance.
Selon des informations américaines, Morgan Ortagus reste impliquée dans le dossier libanais et suit de près ses évolutions avec M. Barrack. Elle n’a pas encore décidé si elle l’accompagnera à Beyrouth, mais cette possibilité reste envisagée.
Par ailleurs, selon des sources officielles libanaises, les positions extrêmes et les activités du Hezbollah s’inscrivent dans une dynamique de mobilisation continue de son environnement jusqu’aux élections législatives, craignant que la remise des armes ne se répercute négativement sur ses résultats électoraux. De nombreuses questions commencent à être soulevées concernant les sacrifices consentis sans aucun gain politique en contrepartie.
Selon certaines sources, les contacts se sont poursuivis ces derniers jours entre la présidence de la République et le gouvernement, d’une part, et les Américains, les Saoudiens et d’autres parties, d’autre part. Il en ressort que le gouvernement libanais restera ferme sur sa décision de monopoliser les armes et d’en assurer l’exécution.
Cependant, d’après les sources précitées, ces pays devraient agir sérieusement pour que l’initiative libanaise soit suivie de mesures israéliennes rapides, notamment le retrait de zones occupées. Il est également attendu que des préparatifs soient lancés pour une conférence de soutien au Liban, notamment dans le domaine de la reconstruction. Le processus serait déjà entamé et l’on assisterait à des actions concrètes sous peu, précise-t-on de mêmes sources.
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