Mikati en tournée d'inspection à l'aéroport
Le Premier ministre sortant, Najib Mikati, a dénoncé vendredi la contrebande du Liban vers l'étranger , soulignant que « le Liban ne peut constituer une voie de transit ou la source de préjudices qui nuisent à l’État, aux pays arabes et au reste du monde». En réponse à une question sur les procédures employées pour arrêter ces trafics, il a répondu : « un comité a été chargé de s’occuper de ce dossier ». Et, de se remémorer, dans ce contexte, l’assertion de l’ancien premier ministre Rafic Hariri selon laquelle « l'aéroport est la façade du Liban, et la porte d’entrée pour tous les voyageurs, d’où l’importance de redorer son image et, par conséquent, celle du Liban ».

M. Mikati a effectué, dans la matinée, une tournée d’inspection à l’aéroport international de Beyrouth, à l’invitation du ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamié. Il a été accompagné des ministres sortants de l’Intérieur et des Municipalités, Bassam Maoulaoui, de l’Industrie, Georges Bouchikian et de l’Agriculture, Abbas Hajj Hassan.


Les terminaux de fret et ceux pour les passagers ont été inspectés. Le Premier ministre du gouvernement intérimaire a également été informé des modalités de fonctionnement des dispositifs de détection d’armes et de substances interdites dans les bagages enregistrés, ainsi que dans les marchandises destinées à l’exportation. M. Mikati s’est par ailleurs félicité de l’augmentation du taux de contrôle des bagages, passé de 500 valises par heure à 1200 et de l’installation de 800 caméras de surveillance.

M. Hamié a, de son côté, expliqué le fonctionnement des multiples scanners installés pour la détection d’armes, d’explosifs et de drogues, dont une partie a été offerte par la police fédérale allemande. Il a également fait part de la décision prise en Conseil des ministres pour lancer le chantier de remplacement des tapis de l’aéroport, sur une superficie de 11.000 mètres carrés et d’éclairage du tunnel de l’aéroport grâce à l’énergie solaire, un projet financé par l’association « Irada ».
Commentaires
  • Aucun commentaire