Le Premier ministre sortant Najib Mikati a critiqué sévèrement, sans le nommer, le Courant patriotique libre qui «opte pour le boycott des séances du Conseil des ministres, sans pour autant avancer une explication logique à son attitude».
«La tenue du Conseil des ministres et le maintien du travail gouvernemental n’est une provocation à personne, encore moins une atteinte au Pacte, au partenariat et à la Constitution», a martelé M. Mikati, dans son intervention à l’ouverture du Conseil des ministres, vendredi. Avant la tenue du Conseil des ministres, le chef du CPL, Gebran Bassil, ainsi que le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, avaient souligné que la réunion du gouvernement n’était pas constitutionnelle.
Dans une claire critique du CPL, M. Mikati a déclaré dans ce cadre: «Ce qui porte atteinte à la Constitution et au partenariat, c’est le blocage prémédité, aux multiples facettes, suivi depuis des années et l’atermoiement à des fins personnelles.» Poursuivant sur sa lancée, il a affirmé que «ce qui porte un coup à la Constitution et au partenariat, c’est le fait de s’abstenir d’accomplir son devoir national et constitutionnel d’élire un nouveau chef de l’État». Une pratique qui, selon lui, est adoptée «par la partie qui déplore la vacance présidentielle et provoque la paralysie de l’élection présidentielle». «C’est cette même partie qui monte les autorités religieuses et politiques contre le gouvernement, a-t-il poursuivi. Paradoxalement, c’est cette même partie qui, tout en dénonçant la tenue des réunions du Conseil des ministres, réclame que des articles soient inscrits à l’ordre du jour de ces séances.»
Se penchant sur le dossier des déplacés syriens, M. Mikati a souligné s’être entretenu plus tôt dans la journée avec le coordonnateur spécial des Nations unies pour les opérations humanitaires, Imran Riza. «Nous nous sommes entendus sur le fait de mettre au point une formule pour avancer dans ce dossier en tenant compte des aspirations de l’État libanais et de l’intérêt général», a expliqué M. Mikati. En réponse à «la campagne menée contre le gouvernement pour avoir autorisé le versement en devises des aides aux déplacés syriens», il a souligné que «conformément à l’accord signé il y a plus de dix ans avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ces aides peuvent être accordées en devises et en livres libanaises». Et d’affirmer que «cette campagne est surprenante» parce que ni le ministre sortant des Affaires sociales, Hector Hajjar, ni lui-même n’avaient accepté que les aides soient payées en dollars. M. Mikati a précisé dans ce cadre qu’il convoquera le Conseil des ministres à une réunion qui sera consacrée au dossier des déplacés syriens.
En ce qui concerne, enfin, le dossier du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, M. Mikati a informé les membres du gouvernement que «l’affaire du mandat d’arrêt international contre le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, avait été examinée en commission ministérielle, lundi, et qu’il avait été décidé de confier le suivi à la justice».
«La tenue du Conseil des ministres et le maintien du travail gouvernemental n’est une provocation à personne, encore moins une atteinte au Pacte, au partenariat et à la Constitution», a martelé M. Mikati, dans son intervention à l’ouverture du Conseil des ministres, vendredi. Avant la tenue du Conseil des ministres, le chef du CPL, Gebran Bassil, ainsi que le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, avaient souligné que la réunion du gouvernement n’était pas constitutionnelle.
Dans une claire critique du CPL, M. Mikati a déclaré dans ce cadre: «Ce qui porte atteinte à la Constitution et au partenariat, c’est le blocage prémédité, aux multiples facettes, suivi depuis des années et l’atermoiement à des fins personnelles.» Poursuivant sur sa lancée, il a affirmé que «ce qui porte un coup à la Constitution et au partenariat, c’est le fait de s’abstenir d’accomplir son devoir national et constitutionnel d’élire un nouveau chef de l’État». Une pratique qui, selon lui, est adoptée «par la partie qui déplore la vacance présidentielle et provoque la paralysie de l’élection présidentielle». «C’est cette même partie qui monte les autorités religieuses et politiques contre le gouvernement, a-t-il poursuivi. Paradoxalement, c’est cette même partie qui, tout en dénonçant la tenue des réunions du Conseil des ministres, réclame que des articles soient inscrits à l’ordre du jour de ces séances.»
Se penchant sur le dossier des déplacés syriens, M. Mikati a souligné s’être entretenu plus tôt dans la journée avec le coordonnateur spécial des Nations unies pour les opérations humanitaires, Imran Riza. «Nous nous sommes entendus sur le fait de mettre au point une formule pour avancer dans ce dossier en tenant compte des aspirations de l’État libanais et de l’intérêt général», a expliqué M. Mikati. En réponse à «la campagne menée contre le gouvernement pour avoir autorisé le versement en devises des aides aux déplacés syriens», il a souligné que «conformément à l’accord signé il y a plus de dix ans avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ces aides peuvent être accordées en devises et en livres libanaises». Et d’affirmer que «cette campagne est surprenante» parce que ni le ministre sortant des Affaires sociales, Hector Hajjar, ni lui-même n’avaient accepté que les aides soient payées en dollars. M. Mikati a précisé dans ce cadre qu’il convoquera le Conseil des ministres à une réunion qui sera consacrée au dossier des déplacés syriens.
En ce qui concerne, enfin, le dossier du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, M. Mikati a informé les membres du gouvernement que «l’affaire du mandat d’arrêt international contre le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, avait été examinée en commission ministérielle, lundi, et qu’il avait été décidé de confier le suivi à la justice».
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