©Samy Gemayel présidant la réunion hebdomadaire du bureau politique des Kataëb. ©DR
Le parti Kataëb a estimé mardi qu’un retour à la normale des relations entre le Liban et la Syrie est tributaire de plusieurs dossiers qui doivent encore être résolus. Il s’agit, selon le parti, des dossiers relatifs à la délimitation des frontières maritimes et terrestres entre les deux pays, aux déplacés syriens «dont la présence constitue un fardeau pour le Liban» et aux Libanais détenus en Syrie. Au nombre des dossiers également, celui des «mandats d’arrêts respectivement émis par le Liban et la Syrie contre des dirigeants syriens ayant commis des crimes au Liban et contre des responsables libanais», lit-on dans un communiqué publié par le parti à l’issue de la réunion hebdomadaire de son bureau politique sous la présidence de Samy Gemayel. «Le Liban attend toujours que le régime syrien présente ses excuses pour les exactions commises durant quarante ans d’occupation», a encore martelé le parti Kataëb.
Les Kataëb ont par ailleurs salué la décision prise mardi dernier par le Conseil constitutionnel d'accepter, sur le plan du principe et au niveau de la forme, les recours en invalidation de la loi de prolongation des mandats des conseils municipaux et des moukhtars qui lui ont été présentés. «Le Conseil constitutionnel est devant un test pour prouver son indépendance et son imperméabilité face aux ingérences politiques», a-t-il estimé.
Les Kataëb ont par ailleurs salué la décision prise mardi dernier par le Conseil constitutionnel d'accepter, sur le plan du principe et au niveau de la forme, les recours en invalidation de la loi de prolongation des mandats des conseils municipaux et des moukhtars qui lui ont été présentés. «Le Conseil constitutionnel est devant un test pour prouver son indépendance et son imperméabilité face aux ingérences politiques», a-t-il estimé.
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