©Les Libanais n’ont pas pu faire la différence en Nouvelle-Zélande lundi. Photo Sarkis Yeretsian
Le Liban s’est incliné 106-91 lundi à Wellington face à la Nouvelle-Zélande, dans le cadre des éliminatoires du Mondial 2023. Cette défaite est toutefois anecdotique, le Liban étant déjà qualifié pour le Mondial.
Le Liban a perdu lundi son dernier match de qualifications pour le Mondial 2023 face à la Nouvelle-Zélande (106-91) à Wellington. Si les défaites ne sont jamais les bienvenues, celle-ci présente toutefois la particularité d’être anecdotique, en raison du fait que le Liban était déjà qualifié pour le Mondial avant ce match. Les nombreuses absences en raison de blessures de joueurs clés ont également pesé lourd, notamment dans les moments décisifs du match de lundi. Le Mondial se tiendra du 25 août au 10 septembre prochain aux Philippines, au Japon et en Indonésie.
Le film du match
Les Néo-Zélandais sont mieux rentrés dans le match et menaient 30-20 en fin de premier quart-temps. Dans le second quart-temps, les Libanais stabilisaient l’écart et la Nouvelle-Zélande terminait la première mi-temps avec 8 points d’avance (58-50).
Deux trois points de Ali Mansour et Sergio Darwich ramenaient le Liban à 7 points d’écart dans le troisième quart-temps. Mais les Néo-Zélandais étaient très adroits à 3 points et maintenaient un écart stable autour de 10 points. Comme face aux Philippines, l’absence de joueurs clés sous le panier comme Ali Haidar et Karim Ezzeddine se faisait sentir.
Mais forts d’une bonne défense et d’un Amir Saoud très adroit à 3 points, les Libanais reprenaient la tête de 2 points à 2 minutes de la fin du troisième quart-temps (80-78). Mais les Néo-Zélandais finissaient fort le troisième quart-temps en infligeant un «run» de 6-0 aux Libanais pour mener 84-80 avant le dernier acte.
Les Néo-Zélandais continuaient sur leur lancée dans le quatrième quart-temps avec un nouveau «run» de 5-0. Une fois de plus, Amir Saoud sonnait la révolte libanaise en inscrivant un tir à 3 points, primé par une faute, que le joueur de Riyadi transformait au lancer de franc. Sergio Darwich et Ali Mansour s’illustraient tour à tour et les Cèdres revenaient à 2 points à 6 minutes 40 de la fin du match. C’était malheureusement le dernier sursaut libanais avant que les «Tall Blacks» ne déroulent leur basket jusqu’à la fin du match, pour s’imposer 106-91.
La différence de score en faveur de la Nouvelle-Zélande n’illustre pas la physionomie du match, où les Libanais auront à plusieurs moments fait douter les «Tall Blacks». Les Cèdres étaient toutefois trop diminués par l’absence de plusieurs de leurs centres, ce qui a limité les choix du coach Jad el-Hajj dans son aptitude à équilibrer ses tactiques entre le jeu inside et outside.
Une domination néo-zélandaise sans partage au rebond
La statistique qui illustre mieux la domination néo-zélandaise est le nombre de rebonds qui s’est élevé à 35 pour les «Tall Blacks», contre seulement 23 pour le Liban. En termes d’adresse, les Néo-Zélandais étaient également dans un meilleur jour, avec 74% de réussite sur les tirs à 2 points et 54% à 3 points. Le Liban n’a tourné quant à lui qu’à 59% à 2 points et 35% à 3 points.
Les meilleurs marqueurs côté libanais ont été Amir Saoud (28 points) et Sergio Darwich (25 points). Côté néo-zélandais, Isaac Fotu s’est particulièrement illustré en inscrivant 23 points.
khalil.hatem@icibeyrouth.com
Le Liban a perdu lundi son dernier match de qualifications pour le Mondial 2023 face à la Nouvelle-Zélande (106-91) à Wellington. Si les défaites ne sont jamais les bienvenues, celle-ci présente toutefois la particularité d’être anecdotique, en raison du fait que le Liban était déjà qualifié pour le Mondial avant ce match. Les nombreuses absences en raison de blessures de joueurs clés ont également pesé lourd, notamment dans les moments décisifs du match de lundi. Le Mondial se tiendra du 25 août au 10 septembre prochain aux Philippines, au Japon et en Indonésie.
Le film du match
Les Néo-Zélandais sont mieux rentrés dans le match et menaient 30-20 en fin de premier quart-temps. Dans le second quart-temps, les Libanais stabilisaient l’écart et la Nouvelle-Zélande terminait la première mi-temps avec 8 points d’avance (58-50).
Deux trois points de Ali Mansour et Sergio Darwich ramenaient le Liban à 7 points d’écart dans le troisième quart-temps. Mais les Néo-Zélandais étaient très adroits à 3 points et maintenaient un écart stable autour de 10 points. Comme face aux Philippines, l’absence de joueurs clés sous le panier comme Ali Haidar et Karim Ezzeddine se faisait sentir.
Mais forts d’une bonne défense et d’un Amir Saoud très adroit à 3 points, les Libanais reprenaient la tête de 2 points à 2 minutes de la fin du troisième quart-temps (80-78). Mais les Néo-Zélandais finissaient fort le troisième quart-temps en infligeant un «run» de 6-0 aux Libanais pour mener 84-80 avant le dernier acte.
Les Néo-Zélandais continuaient sur leur lancée dans le quatrième quart-temps avec un nouveau «run» de 5-0. Une fois de plus, Amir Saoud sonnait la révolte libanaise en inscrivant un tir à 3 points, primé par une faute, que le joueur de Riyadi transformait au lancer de franc. Sergio Darwich et Ali Mansour s’illustraient tour à tour et les Cèdres revenaient à 2 points à 6 minutes 40 de la fin du match. C’était malheureusement le dernier sursaut libanais avant que les «Tall Blacks» ne déroulent leur basket jusqu’à la fin du match, pour s’imposer 106-91.
La différence de score en faveur de la Nouvelle-Zélande n’illustre pas la physionomie du match, où les Libanais auront à plusieurs moments fait douter les «Tall Blacks». Les Cèdres étaient toutefois trop diminués par l’absence de plusieurs de leurs centres, ce qui a limité les choix du coach Jad el-Hajj dans son aptitude à équilibrer ses tactiques entre le jeu inside et outside.
Une domination néo-zélandaise sans partage au rebond
La statistique qui illustre mieux la domination néo-zélandaise est le nombre de rebonds qui s’est élevé à 35 pour les «Tall Blacks», contre seulement 23 pour le Liban. En termes d’adresse, les Néo-Zélandais étaient également dans un meilleur jour, avec 74% de réussite sur les tirs à 2 points et 54% à 3 points. Le Liban n’a tourné quant à lui qu’à 59% à 2 points et 35% à 3 points.
Les meilleurs marqueurs côté libanais ont été Amir Saoud (28 points) et Sergio Darwich (25 points). Côté néo-zélandais, Isaac Fotu s’est particulièrement illustré en inscrivant 23 points.
khalil.hatem@icibeyrouth.com
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