Après l’annonce de la poursuite de la grève des banques, le bureau de presse de l’Association des banques libanaises (ABL) a publié un communiqué dans lequel il a déploré «les décisions arbitraires» qui frappent le secteur bancaire et mis en garde contre les conséquences d'un isolement financier du Liban.
«Alors que le pays souffre d'une crise systémique provoquée par le laxisme et la corruption endémiques au plus profond de l'État depuis des décennies, et malgré tous les avertissements, des décisions arbitraires continuent de frapper le secteur bancaire, que ce soit par le biais de poursuites visant au hasard les plus grandes banques opérant au Liban ou en menaçant d'autres banques de mesures similaires si les ordres de donner rétroactivement des informations bancaires en violation de la loi ne sont pas exécutés», peut-on lire dans le texte.
L'ABL faisait notamment allusion aux poursuites engagées par la procureure générale près la Cour d'appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, contre la Banque Aoun. Engagée dans une campagne acharnée contre le secteur bancaire, la juge proche du Courant aouniste accuse le pdg de la banque Audi, Samir Hanna, ainsi que le président du groupe, Tamer Ghazalé, de blanchiment d'argent. «Quelle est l'allégation de blanchiment d'argent lorsque la source des fonds est la Banque du Liban?» s’interroge l’ABL qui dénonce «un manque de sérieux flagrant».
Le communiqué souligne que cette allégation «porte gravement atteinte aux relations de la Audi avec les banques correspondantes et menace les intérêts des déposants». «Les banques correspondantes ne savent pas que l'objectif est purement vindicatif et n'a rien à voir avec l'application de la loi». «Cela pourrait inciter les grandes banques internationales à arrêter complètement leurs relations avec le Liban», poursuit le texte qui met en garde contre un isolement financier du Liban. «Le commerce extérieur s'arrêtera et les produits de base, qui sont encore actuellement importés à travers le secteur bancaire, ne le seront plus», avertit l'ABL, en ajoutant: «A moins que ce ne soit le but d'une telle décision».
L'ABL appelle ensuite le pouvoir judiciaire à «assumer ses responsabilités» et à être «attentif au danger qui guette les banques et le Liban suite à l'empressement d'accuser la Banque Audi de blanchiment d'argent». Elle relève «la pleine et entière coopération» de la Audi avec les autorités bancaires et précise que cet établissement a «seulement refusé d'enfreindre la loi et de donner des informations bancaires rétroactivement».
Elle estime que ces accusations tueront la nation si elles ne sont pas rectifiées, car le Liban a toujours été reconnu comme un centre régional de formation à la lutte contre ce fléau et a gagné la confiance de la communauté internationale dans ce domaine.
«Alors que le pays souffre d'une crise systémique provoquée par le laxisme et la corruption endémiques au plus profond de l'État depuis des décennies, et malgré tous les avertissements, des décisions arbitraires continuent de frapper le secteur bancaire, que ce soit par le biais de poursuites visant au hasard les plus grandes banques opérant au Liban ou en menaçant d'autres banques de mesures similaires si les ordres de donner rétroactivement des informations bancaires en violation de la loi ne sont pas exécutés», peut-on lire dans le texte.
L'ABL faisait notamment allusion aux poursuites engagées par la procureure générale près la Cour d'appel du Mont-Liban, Ghada Aoun, contre la Banque Aoun. Engagée dans une campagne acharnée contre le secteur bancaire, la juge proche du Courant aouniste accuse le pdg de la banque Audi, Samir Hanna, ainsi que le président du groupe, Tamer Ghazalé, de blanchiment d'argent. «Quelle est l'allégation de blanchiment d'argent lorsque la source des fonds est la Banque du Liban?» s’interroge l’ABL qui dénonce «un manque de sérieux flagrant».
Le communiqué souligne que cette allégation «porte gravement atteinte aux relations de la Audi avec les banques correspondantes et menace les intérêts des déposants». «Les banques correspondantes ne savent pas que l'objectif est purement vindicatif et n'a rien à voir avec l'application de la loi». «Cela pourrait inciter les grandes banques internationales à arrêter complètement leurs relations avec le Liban», poursuit le texte qui met en garde contre un isolement financier du Liban. «Le commerce extérieur s'arrêtera et les produits de base, qui sont encore actuellement importés à travers le secteur bancaire, ne le seront plus», avertit l'ABL, en ajoutant: «A moins que ce ne soit le but d'une telle décision».
L'ABL appelle ensuite le pouvoir judiciaire à «assumer ses responsabilités» et à être «attentif au danger qui guette les banques et le Liban suite à l'empressement d'accuser la Banque Audi de blanchiment d'argent». Elle relève «la pleine et entière coopération» de la Audi avec les autorités bancaires et précise que cet établissement a «seulement refusé d'enfreindre la loi et de donner des informations bancaires rétroactivement».
Elle estime que ces accusations tueront la nation si elles ne sont pas rectifiées, car le Liban a toujours été reconnu comme un centre régional de formation à la lutte contre ce fléau et a gagné la confiance de la communauté internationale dans ce domaine.
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