Syrie: trois blessés dans une nouvelle incursion israélienne
Des véhicules Humvee de l’armée israélienne manœuvrent lors d’un exercice militaire dans une zone d’entraînement désignée des hauteurs du Golan annexées par Israël, le 8 juillet 2025. ©Jalaa Marey / AFP

Trois personnes ont été blessées mardi par des tirs des forces israéliennes qui ont mené une nouvelle incursion dans le sud de la Syrie, a annoncé la télévision d'État syrienne, l'armée israélienne faisant état d'un «accrochage» avec des «suspects».

Ces violences interviennent après une précédente incursion qui avait fait 13 morts le 28 novembre dans le sud de la Syrie et qui visait, selon l'armée israélienne, un groupe islamiste. Six soldats israéliens avaient également été blessés.

Depuis l'arrivée au pouvoir d'une coalition islamiste il y a près d'un an, Israël a mené des centaines de frappes et conduit plusieurs incursions en Syrie.

Selon la télévision d'État, «trois personnes ont été blessées par des tirs des forces d'occupation israéliennes» dans la région de Quneitra, sur le plateau du Golan.

L'agence officielle Sana a rapporté que les forces israéliennes avaient «établi un poste de contrôle et tiré sur les civils».

L'armée israélienne a pour sa part annoncé dans un communiqué que «lors d'une opération dans la région de Qunaitra, dans le sud de la Syrie, une confrontation s'est produite lorsque plusieurs suspects se sont approchés des troupes».

Les soldats ont d'abord «tiré des coups de semonce en l'air» mais ont ensuite visé deux «instigateurs» lorsqu'ils ne se sont pas éloignés, a ajouté l'armée.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, Israël a déployé des troupes dans la zone démilitarisée sur le plateau du Golan, au-delà de la ligne de démarcation entre la partie de ce territoire syrien annexée unilatéralement par Israël en 1981 et le reste de la Syrie.

Les deux pays ennemis ont entamé des contacts directs pour conclure un accord de sécurité.

Le président syrien par intérim, Ahmad el-Chareh, a néanmoins déclaré samedi que l'insistance d'Israël à réclamer une zone démilitarisée dans le sud de la Syrie plaçait Damas dans une «position dangereuse».

AFP

 

 

 

Commentaires
  • Aucun commentaire