
Le mouvement islamiste palestinien Hamas «n'a plus aucune excuse pour rejeter la proposition qui lui est faite» dans le cadre du plan visant à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mardi le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot.
«Le Hamas est désormais définitivement isolé, il est désavoué catégoriquement, il doit se rendre à l'évidence: il a perdu», a-t-il estimé sur la radio France Inter, en rappelant le vote à une écrasante majorité le 12 septembre par l'Assemblée générale de l'ONU d'un texte soutenant un futur État palestinien dont le Hamas serait exclu.
Avec la publication lundi du plan de paix de Donald Trump approuvé publiquement par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Hamas «doit saisir l'opportunité qui lui est donnée de désarmer et de s'exiler», selon lui.
Auteur du «pire massacre antisémite de notre histoire» le 7 octobre 2023, le mouvement islamiste «porte une responsabilité écrasante dans la situation telle que nous la connaissons aujourd'hui à Gaza et qui demeure catastrophique», a-t-il rappelé.
Le ministre français s'est entretenu mardi par téléphone avec son homologue américain Marco Rubio.
«Nous nous sommes coordonnés, d'abord pour nous assurer que les parties allaient bien se saisir de cette opportunité, et c'est évidemment le Hamas qu'il faut presser à le faire. Et puis, pour la mise en œuvre de ce plan de paix», a-t-il relaté, se félicitant que le plan américain reprenne nombre de «grands principes» posés par la France et l'Arabie saoudite pour résoudre le conflit.
Jean-Noël Barrot doit se rendre à partir de mercredi en Arabie saoudite pour rencontrer ses homologues arabes afin, selon lui, que «toutes les parties prenantes, pays arabes, pays européens, prennent leur part dans ce qui doit être une perspective de paix et de stabilité dans la région».
AFP
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