
Le gouvernement semble vouloir s’attaquer aux problèmes de la circulation qui se sont aggravés depuis la crise.
Deux réunions se sont tenues mercredi à cette fin. La première présidée par le chef du gouvernement, Nawaf Salam, au Sérail et la deuxième par le ministre de l’Intérieur, Ahmad Hajjar.
Au Sérail, où Ahmad Hajjar était également présent, aux côtés des responsables et des représentants des services et des administrations concernés par le trafic routier, les principales causes du chaos et des problèmes qui se posent sur les routes ont été passées en revue.
Celles-ci ont été définies comme suit: le nombre limité d’agents de la circulation; la faiblesse au niveau de l’intervention; le manque de matériel; l’absence d’un système de transport public organisé; les dysfonctionnements persistants dans le système d’inspection mécanique; les nombreux feux de signalisation qui ne fonctionnent pas; l’absence de parcmètres.
Dans une première étape, il a été décidé de mettre en place des mesures d’«urgence», à savoir: le renforcement de la coordination entre les ministères de l’Intérieur et des Travaux publics pour réhabiliter les routes avant l’hiver et la rentrée scolaire; la réactivation des feux de signalisation dans plusieurs points stratégiques de Beyrouth; l’augmentation du nombre d’agents de la circulation; le réexamen du système d’inspection mécanique afin de garantir son efficacité; l’élaboration d’un plan progressif pour renforcer le transport public à Beyrouth et dans les régions.
Au ministère de l’Intérieur, où M. Hajjar a tenu une réunion avec les membres du Comité national de la sécurité routière, les plans prévus pour renforcer la sécurité sur les routes ont été également examinés.
Un ensemble d’idées et de propositions s’inscrivant dans le même cadre a également été discuté.
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