
Israël a mené, jeudi soir, une série de frappes aériennes sur la Békaa et le Liban-Sud.
Des raids consécutifs ont ciblé les régions de Brital, Nabi Sreij, Nabi Chit et Nasiriyé (Baalbeck) ainsi que des zones de la Békaa-Nord.
Plusieurs frappes ont également visé Aïchiyyé, Mahmoudiyé (Jezzine), Dimachkiyé, Borghoz et Jormok (Tyr) ainsi que Khardali (Nabatiyé).
Les collines de Janta, à la frontière libano-syrienne, ont aussi été ciblées.
Parallèlement, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé que l’armée attaque le plus grand site de production de missiles affilié au Hezbollah au Liban-Sud.
Pour sa part, le porte-parole arabophone, Avichay Adraee, a revendiqué ces frappes «ciblant des infrastructures liées à la production et au stockage de moyens de combat stratégiques» du Hezbollah.
«Parmi les cibles visées figuraient une installation de production d’explosifs utilisés dans le développement d’armes du Hezbollah, ainsi qu’un site souterrain servant à la fabrication de missiles et au stockage de moyens de combat stratégiques», peut-on lire sur le compte X d’Adraee.
Selon lui, la formation «avait entrepris de réhabiliter ces sites, ce qui constitue une violation des ententes entre Israël et le Liban».
Ces attaques surviennent au lendemain du discours du secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, qui a soutenu que tout retrait des forces du Hezb au sud du fleuve Litani constituerait «un gain pour Israël». Il a aussi affirmé que les armes de sa formation étaient «une affaire intérieure libanaise».
Vendredi le ministère libanais de la Santé a annoncé la mort de quatre personnes dans ces raids.
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