Vingt-huit morts dans de nouvelles frappes israéliennes à Gaza
Une fillette palestinienne réagit aux dégâts causés par une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 23 juillet 2025. ©Eyad Baba / AFP

La Défense civile à Gaza a fait état de 28 morts vendredi dans de nouvelles opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien dévasté et assiégé, l'armée israélienne indiquant que 5 de ces personnes ont été tuées dans une frappe survenue jeudi.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 28 personnes avaient été tuées vendredi, dont cinq Palestiniens tués dans une frappe sur une tente de déplacés du marché d'al-Yarmouk dans le centre de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP sur cette frappe, l'armée israélienne a répondu qu'elle avait mené une opération jeudi dans la nuit dans cette zone où elle visait «un terroriste important de l'organisation terroriste Jihad islamique» un groupe allié du Hamas.

Selon M. Bassal, cinq autres personnes ont été tuées dans une frappe dans le quartier d'al-Rimal à Gaza-ville, sur l'école al-Qahira transformée en abri pour des personnes déplacées par la guerre.

Les autres personnes sont mortes dans des incidents séparés survenus majoritairement dans le nord de la bande de Gaza, et aussi à Deir al-Balah (centre), à Khan Younès (sud) et à Rafah (sud), d'après le bilan de la Défense civile.

Cette organisation de premiers secours précise qu'au moins huit personnes ont été tuées alors qu'elles attendaient de l'aide dans différentes parties du territoire palestinien.

Mahmoud Bassal a cité le cas d'une personne tuée «par des tirs israéliens près du centre d'aide américain dans la zone d'al-Chakouch, au nord-ouest de Rafah».

«Nous vivons une véritable famine, c'est pourquoi la plupart des jeunes se tournent vers ce qu'on appelle l'aide humanitaire, qui est en réalité un piège», a déclaré à l'AFP Raed Ashour, un homme présent parmi une foule endeuillée à l'hôpital Nasser de Khan Younès.

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas été en mesure de commenter dans l'immédiat les autres informations rapportées par la Défense civile.

Les restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, et les difficultés d'accès à plusieurs zones empêchent l'AFP de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023. En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et son armée a lancé une offensive dévastatrice et meurtrière dans le territoire palestinien.

AFP

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