- 13:25
Les couleurs libanaises flottent sur l’Allemagne. Le Liban aligne une délégation ambitieuse à la FISU World University Games, avec en fer de lance la taekwondoïste Laetitia Aoun et une sélection masculine de basket emmenée par Joe Moujaes. L’objectif est clair: rentrer au bercail avec du métal autour du cou.
L’Allemagne a donné le coup d’envoi de la prestigieuse Universiade d’été, réunissant plus de 9.000 étudiants athlètes venus de plus de 100 pays, pour en découdre dans 18 disciplines. Et au sein de cette grande messe mondiale du sport universitaire, le Liban fait valoir ses ambitions.
Menée par la Fédération libanaise du sport universitaire, la délégation libanaise compte sur une sélection de jeunes talents repérés tout au long d’une saison universitaire aussi dense que prometteuse. En tête de gondole: le basketball, avec une équipe masculine qui aligne plusieurs visages connus de la scène locale, le tout sous la houlette du sélectionneur national, Joe Moujaes. Une équipe à suivre de près sur les parquets allemands.
Mais le plus grand espoir de médaille tricolore repose sur Laetitia Aoun. La taekwondoïste, déjà auréolée par ses multiples exploits à l’international, se présente à Duisbourg avec l’étiquette de favorite. Une breloque dorée ne serait pas une surprise, mais bien la suite logique d’une trajectoire en pleine ascension.
Les villes hôtes – Bochum, Essen, Mülheim an der Ruhr, Hagen, et la capitale, Berlin – vibreront jusqu’au 27 juillet au rythme des compétitions, mais aussi des initiatives culturelles. Car au-delà du sport pur, l’Universiade se veut un carrefour de la jeunesse mondiale, un espace de dialogue, de découverte et de réflexion.
Sous le slogan «Compétition pour le changement», l’événement mettra aussi l’accent sur des thématiques comme la durabilité et la santé mentale, avec un congrès mondial à la clé. Une manière de rappeler que ces jeux ne forment pas que des médaillés, mais aussi des citoyens du monde.
Pour les Libanais présents, c’est l’occasion de défendre un drapeau, de représenter leurs universités, mais surtout de vivre une aventure humaine inoubliable. Car ici, on vient en adversaires… et souvent, on repart en amis.
Commentaires