
Alors que les affrontements sanglants se poursuivent dans la province syrienne à majorité druze de Soueïda entre milices bédouines et groupes armés druzes, l’ancien chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt a appelé à une désescalade politique sous l'autorité du pouvoir syrien.
Dans une déclaration accordée au quotidien An-Nahar, M. Joumblatt a exprimé son espoir de voir «le retour de la sécurité et de l'entente à Soueïda, par le biais d’une solution politique encadrée par les autorités syriennes avec lesquelles nous sommes en communication».
Il a fermement rejeté tout appel à une intervention extérieure, notamment israélienne, soulignant la nécessité d’une approche strictement nationale pour restaurer la stabilité dans cette région déjà fragilisée par des mois de tensions.
Les combats, déclenchés dimanche 13 juillet, ont déjà fait 50 morts, dont deux enfants. Selon l'Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les victimes se répartissent entre 34 druzes, 10 bédouins et 6 membres des forces de sécurité syriennes. Des dizaines de blessés, dont des enfants, sont toujours dans un état critique.
L’armée syrienne a lancé des opérations d’intervention à l’ouest de la province, tandis que des appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté druze.
Commentaires