Le Riyadi assoit sa domination sur le basket libanais
Le Riyadi célèbre son 38e titre de champion du Liban dans une ambiance survoltée à Manara. Trophée en main, confettis en pluie: le jaune brille plus que jamais. ©Sarkis Yeretsian

Vainqueur de La Sagesse (92-77) vendredi à Manara dans la cinquième manche de la finale, Riyadi a clos la série 4-1 pour s’adjuger un 38e titre national. Sans appel.

Dans une salle de Manara pleine à craquer, le Riyadi a mis fin à tout suspense. Après une entame équilibrée et un léger avantage pour les Verts, les Jaunes ont accéléré dès le deuxième quart pour ne plus jamais regarder derrière.

Jaune de maître

À la pause, l’affaire était presque pliée (57-43). Le troisième quart n’a fait que confirmer la tendance (73-51). Solides, appliqués, dominateurs, les hommes d’Ahmad Farran ont contrôlé jusqu’à la sirène finale, pour s’imposer 92-77 dans un match qu’ils ont parfaitement géré.

Un titre sans trembler

Sans leur maître à jouer Wael Arakji, toujours blessé, les hommes d’Ahmad Farran ont parfaitement géré leur sujet. Le duo américain Hunt – DeShields a brillé avec 20 points chacun, bien épaulé par Hayk Gyokchyan (14 pts, 12 rebonds) et Thon Maker (13 pts). En face, La Sagesse a souffert d’un manque de constance et d’impact de ses étrangers. Gerard Hadidian (14 pts), Mark Khoueiry (13 pts) et Sekou Doumbouya (9 pts, 13 rebonds) ont tenté d’exister, sans jamais réellement faire vaciller le champion.

Un sacre, une confirmation

Avec ce nouveau titre, le 38e de son histoire (et le 6e pour Farran), Riyadi confirme son emprise sur le basket libanais. Trois titres consécutifs, une domination nationale, et un parcours régional salué – malgré une finale perdue en BCLA – viennent couronner une saison quasi parfaite.

Le coup de sifflet final a libéré une salle entière. Dans la foulée, Amir Saoud a soulevé le trophée, entouré des siens et des feux d’artifice. Remise des trophées, explosion de joie, célébrations jusque tard dans la nuit. Le jaune a recouvert Beyrouth.

Signe jaune

Face à une Sagesse inconstante, parfois brillante, souvent fébrile, le club beyrouthin a déroulé sa partition. Après deux premiers succès à Manara et à Ghazir, les Verts avaient brièvement ravivé l’espoir mardi (victoire à Manara), avant de s’effondrer mercredi puis vendredi. La série s’est conclue comme elle avait commencé: sous le signe du jaune.

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