Mondial des clubs: l'Inter Milan, pas tout à fait guéri, concède le nul contre Monterrey
Lautaro Martinez, frustré, face à Monterrey au Mondial des clubs, le 17 juin 2025. ©YURI CORTEZ / AFP

L'Inter Milan ne s'est pas encore totalement remis de la gifle infligée par le Paris SG en finale de la Ligue des champions, concédant mardi un match nul contre le club mexicain de Monterrey (1-1) au Rose Bowl de Los Angeles, au Mondial des clubs.

Pour ce match animé, le stade était à moitié rempli (environ 40.000 personnes), loin des 80.000 spectateurs de PSG-Atlético Madrid de dimanche.

L'Inter Milan souhaitait tourner la page de l'humiliante défaite en finale de Ligue des champions contre le Paris SG, avec un nouvel entraîneur, l'ancien joueur maison Cristian Chivu.

Mais pour l'Inter, impérial lors de sa campagne européenne avant sa chute spectaculaire du 31 mai, la rencontre a été loin d'être simple, signe que le traumatisme est toujours vivace. Les absences sur blessure de Hakan Calhanoglu et Denzel Dumfries n'ont pas aidé. Le Français Marcus Thuram, lui, n'est entré qu'en deuxième période.

Ainsi les Nerazzuri ont encaissé le premier but par Sergio Ramos, qui, à 39 ans, semble toujours avoir plus d'un tour dans son sac. L'ancien Madrilène et Parisien s'est intelligemment démarqué de Franscesco Acerbi sur un corner obtenu contre le cours du jeu par Monterrey (25e).

Les moqueries des supporters mexicains dans le virage auraient pu faire vriller les Milanais, mais ceux-ci ont ensuite su reprendre là où ils avaient démarré, c'est-à-dire avec une domination totale de l'entrejeu et une occupation constante de la moitié de terrain adverse. Il y a d'abord eu un gros raté de Sebastiano Esposito, qui a buté à bout portant sur le pied du portier Esteban Andrada, sur un service de Carlos Augusto (28e).

Puis l'inévitable Lautaro Martinez, qui avait pourtant confié n'avoir pas parlé pendant plusieurs jours après la défaite contre Paris, a remis son équipe à l'endroit. Il a poussé le ballon dans les filets sur un nouveau centre au cordeau de Carlos Augusto, lancé par Kristjan Asllani d'une louche astucieuse, sur un coup franc lointain obtenu par Benjamin Pavard (42e).

Les Intéristes pensaient peut-être avoir fait le plus dur mais il fallait encore marquer le but de la victoire. Et c'est Monterrey qui a d'abord failli prendre l'avantage, par une frappe subite de Canales aux 35 mètres, qui trouva le poteau de Yann Sommer.

Ensuite, l'Inter a été approximatif au moment des dernières passes et des tirs, à l'image des frappes imprécises de Nicolo Barella, Lautaro Martinez et Nicola Zalewski. Attention, si le match contre les Urawa Red Diamonds samedi devrait être une formalité, il faudra faire un bon résultat le 25 juin contre River Plate, vainqueurs des Japonais 3-1 plus tôt dans la journée, pour se sortir à coup sûr de ce groupe E.

Avec AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire