
D'éventuelles négociations de paix russo-ukrainiennes au Vatican, évoquées ces derniers jours, nécessiteraient «une préparation très intensive» et des participants habilités à négocier un cessez-le-feu, a déclaré mercredi le porte-parole du chancelier allemand Friedrich Merz.
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a assuré mardi soir que le pape Léon XIV lui avait confirmé la disponibilité du Vatican pour accueillir de telles négociations, une éventualité vue d'un œil positif selon elle par le président américain Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les alliés européens de Kiev.
L'idée fait son chemin depuis que le pape Léon XIV a proposé la semaine dernière sa médiation aux belligérants du monde entier.
«Il est actuellement un peu spéculatif de parler d'une date ou de formats» concernant une éventuelle réunion, a souligné Stefan Kornelius lors d'une conférence régulière à Berlin.
«Je pense qu'après l'expérience des dix derniers jours et d'Istanbul, nous savons qu'il est prioritaire que des discussions sérieuses soient menées et que la délégation, quelle qu'elle soit, ait également procuration pour négocier un armistice», a-t-il estimé.
«Je pense qu'une telle rencontre nécessite une préparation très intensive», a insisté le porte-parole.
Les pourparlers vendredi à Istanbul entre Ukrainiens et Russes, les premiers depuis 2022, n'ont pas abouti au cessez-le-feu proposé par l'Ukraine et ses alliés, les attaques meurtrières se poursuivant sur le terrain.
La Russie a ainsi envoyé sur l'Ukraine dans la nuit de samedi à dimanche un nombre «record» de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.
AFP
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