
La Défense civile palestinienne a annoncé dimanche que des frappes aériennes israéliennes avaient fait au moins 25 morts, y compris des femmes et des enfants, depuis le début de la journée dans la bande de Gaza.
Rompant une trêve de près de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive aérienne puis terrestre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.
Samedi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est dit déterminé à continuer la guerre et a rejeté les « diktats » du Hamas.
« Depuis l'aube, les frappes aériennes (de l'armée israélienne) ont tué 20 personnes et en ont blessé des dizaines d'autres, dont des enfants et des femmes, dans toute la bande de Gaza », a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.
Dans un communiqué, cette organisation de secours a ensuite fait état de cinq morts dans une frappe de drone sur un groupe de civils dans l'est de Rafah (sud).
Selon M. Netanyahu, seule une pression militaire permettra le retour des otages encore détenus à Gaza.
« Nous sommes dans une phase décisive du conflit, et cette étape exige de la patience et de la détermination », a-t-il affirmé samedi, en excluant de retirer les troupes israéliennes du territoire comme l'exige le Hamas.
La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1 218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 1 827 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51 201 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l'offensive de représailles israélienne il y a un peu plus de 18 mois.
AFP
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