Blocage de l'aide à Gaza par Israël: Ryad condamne une \
©Ici Beyrouth

L'Arabie saoudite a condamné dimanche la décision d'Israël de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, dénonçant une "punition collective".

Le royaume "condamne et dénonce la décision du gouvernement de l'occupation israélienne de bloquer l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza et de l'utiliser comme un outil de chantage et de punition collective", a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l'agence officielle SPA.

"Il s'agit d'une violation flagrante du droit international (…) vu la catastrophe humanitaire à laquelle le peuple palestinien frère est confronté", a-t-il ajouté.

L'Arabie saoudite réitère son appel "à la communauté internationale pour qu’elle mette un terme à ces graves violations israéliennes" et "garantisse un accès durable à l’aide".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ordonné la suspension dimanche de "toute entrée de marchandises et d'approvisionnements dans la bande Gaza", en proie à une catastrophe humanitaire.

M. Netanyahou a expliqué cette décision par le rejet par le Hamas d'un compromis américain prévoyant une extension de la première phase de l'accord de cessez-le-feu - qui a expiré le 1ᵉʳ mars - pendant le Ramadan et la Pâque juive, soit jusqu'à la mi-avril.

Ce désaccord sur la suite du processus entre Israël et le Hamas risque de faire dérailler l'accord de trêve, entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois d'une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l'attaque menée le 7 octobre 2023 par le mouvement palestinien sur le sol israélien.

Le plan stipule, selon Israël, que "la moitié des otages (israéliens à Gaza), morts et vivants", seraient rapatriés au premier jour de son entrée en vigueur. Les derniers captifs seraient remis "à la fin, si un accord est trouvé sur un cessez-le-feu permanent".

Le Hamas a rejeté cette option qui reviendrait selon lui à permettre à Israël de "se soustraire" à ses engagements.

Il a réaffirmé sa "volonté d'aller au bout des (deux) étapes restantes de l'accord" initial, soit "un cessez-le-feu global et permanent" et le "retrait complet" des forces israéliennes de Gaza, avant "la reconstruction et la levée du siège" du territoire.

Avec AFP

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