Un groupe de jeunes hommes a agressé une équipe de la Lebanese Broadcasting Corporation International (LBCI) lundi, alors qu'elle couvrait l'entrée des habitants et de l'armée dans les villages du secteur oriental du Liban-Sud.
Les journalistes présents sur les lieux étaient Lara al-Hachem, Tony Kirillos et Robert Ghassan. Le journaliste Tony Kirillos a subi des contusions qui ont nécessité des soins hospitaliers, tandis que Lara al-Hachem et Robert Ghassan ont été légèrement blessés.
Les assaillants ont vandalisé la caméra et les véhicules de diffusion en direct de l'équipe dans la région de Deir Mimas-Kfarkila-Khirdali.
Un incident similaire s'était produit la veille, lorsqu'une équipe de la MTV Lebanon avait été harcelée et empêchée de filmer et de diffuser en direct dans le sud du pays.
Condamnation des attaques contre des journalistes
À la suite de l'incident, de nombreuses condamnations et déclarations de soutien ont été exprimées.
Le ministre sortant de l'Information, Ziad Makary, a contacté le PDG de la LBCI Pierre Daher pour exprimer sa solidarité avec l'équipe victime de l'agression.
M. Makary s'est enquis de leur état de santé et a exprimé son étonnement face à cette attaque contre des journalistes qui risquent leur vie pour couvrir la vérité de manière professionnelle.
Le syndicat libanais des éditeurs de presse a, de son côté, publié une déclaration condamnant l'agression contre Lara al-Hachem, membre du syndicat et de l'équipe de la LBCI.
Le syndicat a dénoncé l'attaque, appelant tout le monde à faciliter le travail des journalistes et réaffirmant son rejet de toute forme d'agression contre le personnel des médias.
Le Parti socialiste progressiste a également publié une déclaration dans laquelle il rejette toute agression contre les journalistes et réitère son appel à éviter la violence ou toute forme de pression contre le personnel des médias.
Le Club de la presse a demandé aux forces de sécurité d'identifier les agresseurs, soulignant que la protection des auteurs ne ferait qu'encourager d'autres attaques. “Hier, c'était la MTV, aujourd'hui c'est la LBCI, et on ignore qui sera la prochaine cible”, peut-on lire dans la déclaration.
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