Gaza: nouveaux espoirs pour la conclusion \
Un homme marche dans les décombres des bâtiments détruits par les frappes aériennes israéliennes dans le camp de réfugiés palestiniens de Bureij, au centre de la bande de Gaza, le 12 janvier 2025, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. ©Eyad BABA/AFP

Des “progrès” ont été réalisés dans la nuit de dimanche à lundi à Doha, au Qatar, avec des négociations pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza “proches” d’un accord, selon des sources proches du dossier citées par l’agence Reuters.

Cette information a été dévoilée par l’agence après la tenue de discussions entre des responsables des services de renseignement israéliens, l'envoyé de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, ainsi que le Premier ministre du Qatar, cheikh Mohammed ben Abderrahmane al-Thani. Un projet final de cessez-le-feu et de libération de prisonniers a ensuite été envoyé à Israël et au Hamas pour approbation, selon Reuters.

Des responsables israéliens ont néanmoins déclaré, en fin de matinée, que Tel-Aviv n’avait toujours pas reçu la proposition d’accord, ajoute l’agence. De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a déclaré que “des progrès ont été réalisés dans les négociations concernant l'accord sur les otages et nous travaillons intensément pour finaliser l'accord prochainement.”

La veille, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, avait discuté, avec le président américain sortant, Joe Biden, des "progrès" dans les négociations, selon un communiqué de son bureau. Le Premier ministre avait tenu une réunion à Jérusalem en présence de Witkoff, d'un représentant de l'administration américaine sortante, du ministre israélien de la Défense, Israël Katz, et des responsables de la sécurité israélienne.

À l'approche de l'investiture de Donald Trump le 20 janvier, Joe Biden avait fait état, jeudi, de "réels progrès" dans les négociations.

De son côté, Donald Trump a récemment promis "l'enfer" à la région si les otages n'étaient pas libérés avant son retour au pouvoir.

“Désastre”

En Israël, cette annonce a été suivie d’une levée de boucliers jusqu’au sein de la coalition au pouvoir, la plus à droite de l’histoire du pays. “L'accord d'échange proposé comprend plus de corps que de personnes kidnappées vivantes et doit être rejeté,” a dénoncé le député Moshe Saadeh, membre du Likoud, le parti de Netanyahou.

En parallèle, le ministre des Finances et figure de l’extrême-droite israélienne, Bezalel Smotrich, a fustigé un accord qui, selon lui, constituerait “un désastre pour la sécurité nationale d'Israël.”

“Nous ne participerons pas à un accord de reddition qui inclut la libération de terroristes de haut rang, l'arrêt de la guerre et le gaspillage des progrès accomplis,” a menacé Smotrich.

“Il est temps d'occuper la bande de Gaza, de contrôler l'aide et d'ouvrir les portes de l'enfer jusqu'à ce que le Hamas se rende et que les personnes enlevées soient ramenées”, a-t-il ajouté.

 

 

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