Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a lancé mardi son “Appel du 7 janvier” pour pousser à l'élection d’un président de la République lors de la réunion parlementaire électorale du jeudi 9 janvier.
Dans cet Appel, le CESE a prôné un retour aux principes qui représentant la base d’un État de droit, “lequel ne saurait exister sans un président”. Il a appelé notamment à l’élection d’“un président modèle, souverainiste, capable de diriger le pays et de dynamiser les institutions, afin que le Liban se remette sur pied et reprenne son rôle dans la région”.
S’adressant aux Libanais, le CESE les a appelés à “ne plus tolérer le vide institutionnel”, les pressant de “constituer une force de pression face aux divisions”.
L’Appel a été lancé lors d'une réunion organisée à l’initiative du président du CESE, Charles Arbid, en présence de représentants des organismes économiques, des professions libérales, de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) et de la société civile.
Dans une allocution, l'ancien ministre Mohammad Choucair a fait état de “déséquilibres fondamentaux” constatés aujourd’hui à plusieurs niveaux au Liban. Selon lui, il est devenu impossible de continuer sur cette lancée, “surtout après les tragédies successives des cinq dernières années, la dernière en date étant les bombardements israéliens dévastateurs”.
“Nous avons une opportunité historique devant nous. Un travail sérieux doit être mené pour le bien du Liban et la construction d’un avenir prometteur pour les Libanais”, a-t-il poursuivi.
“Nous n’avons d’autre choix que de revenir à l’option de l’État, car lui seul peut sauver le Liban et le remettre sur la voie du redressement, du progrès, de la prospérité, et ouvrir des horizons aux Libanais”, a ajouté M. Choucair.
Il a appelé les députés à ne pas décevoir ces derniers, affirmant que l’élection d’un président de la République n’est pas “une victoire d’un parti sur un autre, mais une victoire pour le Liban”.
Le président du Conseil économique, social et environnemental, Charles Arbid, a pour sa part, estimé que “l'État seul peut construire des ponts de communication entre les composantes du peuple”, appelant à élire “un président réformiste”.
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