Des explosions ont été entendues vendredi, en début de soirée, à Tyr et dans le secteur ouest de la région. Les détonations avaient été provoquées par le dynamitage de maisons à Naqoura par l’armée israélienne.
Un peu plus tôt, les sirènes d’alarme avaient retenti dans les QG de la Finul, sis dans ce village au bord de la mer, et à Ras Naqoura.
L’armée israélienne a en outre bombardé les villages de Yaroun et de Aïta en-Chaab, ce qui met l’accent, une fois de plus, sur la fragilité du cessez-le-feu. Elle a par ailleurs remis à la Finul et à l’armée libanaise, deux ressortissants syriens qu’elle avait arrêtés la veille, lors de son incursion ponctuelle à Wadi Houjeir. Les deux hommes travaillaient dans le restaurant Al-Arzal, situé dans cette réserve naturelle.
Parallèlement, une unité conjointe de l'armée libanaise et du contingent indonésien de la Finul a patrouillé vendredi dans les villages de Wadi Houjair, Qantara, et Adchit al-Qousayr, jusqu’à la périphérie de Wadi Slouki vers Houla, pour vérifier le retrait de l’armée israélienne. Elle a notamment déblayé les monticules de terre placés par les forces israéliennes sur certaines routes secondaires.
De son côté, l'unité italienne d'ingénierie de la Finul a annoncé vendredi sur son compte X, qu’elle avait “rouvert la route aux soldats de maintien de la paix, aux ambulanciers et aux habitants, après avoir démantelé un barrage routier israélien entre les villages de Chamaa et de Teir Harfa, au Liban-Sud”.
L’unité onusienne s’est assurée qu'il n'y avait pas de mines ou d'explosifs dans la zone avant de retirer les décombres, aidée par des chiens entraînés au déminage.
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