Le Parti socialiste progressiste (PSP) et les Kataëb ont mis en garde contre l’hébergement de responsables syriens recherchés par la Justice, au Liban.
Dans un communiqué publié mardi, le PSP a averti contre "le danger de transformer le Liban en un refuge pour des responsables syriens" auxquels sont imputés "de nombreux crimes contre des Libanais et des Syriens".
Le Parti socialiste a également évoqué des informations selon lesquelles "certains dirigeants du régime syrien déchu "auraient fui vers le Liban par des points de passage légaux, ou encore auraient transité vers d’autres pays via le Liban".
Dans ce cadre, le PSP a appelé l'État, avec toutes ses institutions sécuritaires et judiciaires, à freiner ces flux "afin que le Liban ne subisse pas de conséquences juridiques et politiques en raison de cette affaire".
Pour sa part, les Kataëb ont souligné la nécessité pour le Liban de préserver sa neutralité à l’égard des développements régionaux, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion du bureau politique.
Le parti a évoqué rapports de sécurité selon lesquels des dirigeants de l'ancien régime syrien auraient été dissimulés au Liban, notamment Ali Mamlouk, recherché par la Justice libanaise pour l’explosion des mosquées Al-Taqwa et Al-Salam, ainsi que d'autres auteurs d'assassinats et d'attentats à la bombe au Liban. Le bureau politique a appelé les autorités et les forces de sécurité libanaise "à enquêter sur la question, à arrêter ces individus si leur présence au Liban s’en trouve confirmée, et à mettre en application les jugements prononcés à leur encontre".
Enfin, les Kataëb ont annoncé rechercher des informations sur Boutros Khawand, membre du Bureau politique, ainsi que plus de 600 autres personnes kidnappées et détenues en Syrie.
"Le bureau politique exige que l'État libanais assume ses responsabilités à leur égard et que la cellule de crise formée (par le gouvernement) soit efficace" dans la gestion de ce dossier, peut-on lire dans le communiqué.
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