Le Hamas appelle les groupes palestiniens à recenser les otages
Des manifestants brandissent des pancartes et des drapeaux lors d'une manifestation anti-gouvernementale exigeant des mesures pour la libération des Israéliens retenus en otage par des militants palestiniens à Gaza depuis les attaques du 7 octobre 2023, à Tel Aviv le 7 décembre 2024. ©Jack Guez / AFP

Le Hamas a demandé aux autres mouvements palestiniens de la bande de Gaza, dont le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), de recenser les otages qu'ils ont kidnappés en Israël lors de l'attaque du 7 octobre 2023, en vue d'un accord de trêve, ont indiqué dimanche à l'AFP des sources au sein de ces groupes.

La finalité est, selon elles, que les différents mouvements soient prêts à conclure un accord de trêve et d'échange, entre les otages qu'ils retiennent et des prisonniers palestiniens détenus en Israël.

Lors de l'attaque sans précédent lancée depuis la bande de Gaza par des commandos du Hamas et ses alliés, 251 personnes ont été enlevées sur le sol israélien. Au total, 96 restent otages à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée.

Depuis le début de la guerre à Gaza, une seule et unique trêve d'une semaine est entrée en vigueur, en novembre 2023, au cours de laquelle 105 otages ont été libérés dans le cadre d'un accord qui a vu la libération de 240 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Sept otages ont par ailleurs été exfiltrés par l'armée israélienne.

Les négociations pour une nouvelle trêve et la libération d'otages et de prisonniers conduites, avec des interruptions, depuis des mois, ont été infructueuses.

Le Premier ministre du Qatar a cependant dit samedi avoir constaté "un nouvel élan" à la suite de l'élection de Donald Trump.

Sans liberté de mouvement entre le nord et le sud de la bande de Gaza, "il sera difficile d'atteindre tous les groupes de prisonniers pour connaître les détails concernant les prisonniers vivants et morts", a tempéré une source au sein du Hamas, interrogée par l'AFP.

"Si l'occupation (Israël) veut libérer les prisonniers, la solution réside dans l'arrêt de la guerre", ajoute cette source qui mentionne une "intensification" des contacts ces derniers jours entre "les médiateurs au Qatar, en Égypte et en Turquie" et un possible cycle de négociations indirectes "dans les prochains jours".

Des milliers de personnes ont manifesté de nouveau samedi à Tel-Aviv pour demander la libération des otages.

 

Avec AFP

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