C'est probablement la réalité à laquelle le Liban devra faire face. Avec l'arrêt de la guerre, le compte à rebours a commencé, avec le recensement des dégâts estimés à 6 milliards de dollars et le lancement de la reconstruction. Les secteurs économiques et de production auront ainsi l’occasion de connaître un grand redressement qui commencera avec la pose de la pierre angulaire sur le chantier d'une maison démolie.
Les économistes estiment les pertes à 7 milliards de dollars, sans compter les destructions directes. La reconstruction stimulera l'activité des industries à l'arrêt, ainsi que le commerce des marchandises et des secteurs en suspens. Elle entraînera également une augmentation significative des ventes d'articles destinés aux maisons, aux entreprises et aux institutions.
Les marchés commerciaux locaux devraient connaître un regain d'activité avec la vente de mobilier, d'ustensiles de cuisine et d'autres équipements nécessaires à la vie domestique, après une baisse de 40% des ventes avant la guerre et une interruption totale durant celle-ci.
La reconstruction aura un impact positif sur les ventes de pièces automobiles et d’électroménager, en raison de la nécessité de remplacer un grand nombre de voitures et d'appareils domestiques détruits pendant la guerre. Elle contribuera également à la réduction du chômage en créant des perspectives d’emploi pour de nombreux jeunes dans les chantiers de construction, les usines et les entreprises.
La phase de reconstruction ne se résume pas à de simples projets de construction. C’est un véritable élan vers la relance de l’économie libanaise. Les secteurs sinistrés se préparent à reprendre leurs activités, tandis que les marchés attendent leurs clients. La main-d'œuvre est mobilisée, avec de nombreuses perspectives d'emploi. C'est une occasion unique de redynamiser l'économie dans son ensemble, portant en elle l'espoir d'un avenir plus prometteur.
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