Le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea a considéré que le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Fadi Akiki, est « un traître » qui devrait « comparaître devant l’Inspection judiciaire ».
Le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea s’en est pris lundi au commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Fadi Akiki, qu’il a traité de « traître », appelant à sa comparution « devant l’Inspection judiciaire ». « Ce qui s’est passé avec (l’archevêque maronite de Haïfa et vicaire patriarcal à Jérusalem et en Jordanie), Mgr Moussa el-Hage est inacceptable quels que soient les arguments et présomptions qui ont été avancés », a déclaré M. Geagea lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion de son bloc parlementaire. Estimant que l’interpellation de Mgr Hage est « inacceptable », M. Geagea a affirmé que celle-ci avait pour objectif de « faire parvenir un message au patriarche (Béchara) Raï pour lui faire comprendre que ses positions politiques ne sont pas acceptables ».
Il est à rappeler que le lundi 18 juillet, Mgr Hage avait été arrêté au poste-frontière de Ras Naqoura lors de son passage d’Israël vers le Liban. La Sûreté générale l’avait relâché douze heures plus tard après lui avoir confisqué son portable, son passeport, les médicaments et la somme de 400.000 dollars d’aides qu’il transportait au Liban. Plusieurs acteurs politiques ont dénoncé cette interpellation, qui est, selon eux, dirigée contre le patriarcat maronite.
L’arrestation de Mgr Hage est « une atteinte à Bkerké, mais également, dans une plus large mesure, au Liban dans sa globalité », a insisté M. Geagea. « Malheureusement, le président de la République (Michel Aoun) a déclaré que la poursuite de la justice ne relève pas de ses prérogatives, alors que toutes les parties se sont dérobées à leurs responsabilités concernant le dossier, a-t-il poursuivi. Le ministre de la Justice (Henri Khoury) a, lui aussi, déclaré qu’il n’avait pas de prérogatives dans ce dossier. Or, il en a, lorsqu’il s’agit de la sécurité nationale du Liban. »
Pour M. Geagea, le juge Akiki, accusé par certains milieux de l’opposition d’être de complicité avec le Hezbollah, « a commis une infraction majeure et devrait comparaître devant l’Inspection judiciaire, sachant qu’il y a deux mois, le tribunal militaire a rendu un jugement en vertu duquel il se considère incompétent pour juger les dignitaires religieux ».
M. Geagea a enfin appelé les autorités judiciaires à « amender le statut du tribunal militaire et a destitué le juge Akiki, parce qu’il est le commissaire des forces de la moumanaa (axe syro-iranien) et non du gouvernement près le tribunal militaire ».
Le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea s’en est pris lundi au commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, le juge Fadi Akiki, qu’il a traité de « traître », appelant à sa comparution « devant l’Inspection judiciaire ». « Ce qui s’est passé avec (l’archevêque maronite de Haïfa et vicaire patriarcal à Jérusalem et en Jordanie), Mgr Moussa el-Hage est inacceptable quels que soient les arguments et présomptions qui ont été avancés », a déclaré M. Geagea lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion de son bloc parlementaire. Estimant que l’interpellation de Mgr Hage est « inacceptable », M. Geagea a affirmé que celle-ci avait pour objectif de « faire parvenir un message au patriarche (Béchara) Raï pour lui faire comprendre que ses positions politiques ne sont pas acceptables ».
Il est à rappeler que le lundi 18 juillet, Mgr Hage avait été arrêté au poste-frontière de Ras Naqoura lors de son passage d’Israël vers le Liban. La Sûreté générale l’avait relâché douze heures plus tard après lui avoir confisqué son portable, son passeport, les médicaments et la somme de 400.000 dollars d’aides qu’il transportait au Liban. Plusieurs acteurs politiques ont dénoncé cette interpellation, qui est, selon eux, dirigée contre le patriarcat maronite.
L’arrestation de Mgr Hage est « une atteinte à Bkerké, mais également, dans une plus large mesure, au Liban dans sa globalité », a insisté M. Geagea. « Malheureusement, le président de la République (Michel Aoun) a déclaré que la poursuite de la justice ne relève pas de ses prérogatives, alors que toutes les parties se sont dérobées à leurs responsabilités concernant le dossier, a-t-il poursuivi. Le ministre de la Justice (Henri Khoury) a, lui aussi, déclaré qu’il n’avait pas de prérogatives dans ce dossier. Or, il en a, lorsqu’il s’agit de la sécurité nationale du Liban. »
Pour M. Geagea, le juge Akiki, accusé par certains milieux de l’opposition d’être de complicité avec le Hezbollah, « a commis une infraction majeure et devrait comparaître devant l’Inspection judiciaire, sachant qu’il y a deux mois, le tribunal militaire a rendu un jugement en vertu duquel il se considère incompétent pour juger les dignitaires religieux ».
M. Geagea a enfin appelé les autorités judiciaires à « amender le statut du tribunal militaire et a destitué le juge Akiki, parce qu’il est le commissaire des forces de la moumanaa (axe syro-iranien) et non du gouvernement près le tribunal militaire ».
Lire aussi
Commentaires