Lettres à Beyrouth, juste après (2) : Abattus, les mots
2021-11-24 09:00 - Lecture : 1 minute(s)
Même le silence est fatigué de se taire. Et au bout de l’absence, une fumée noire a tout avalé. Les rires des enfants, les regards d’une jeunesse tournée vers ailleurs, l’idéalisme de tout une génération. À quoi bon. Quand tout s’effrite, quand tout retombe avec les rideaux partis en fumée eux aussi, quand tout s’efface sans un ...