Le Front souverainiste pour le Liban a critiqué samedi les propos tenus par le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, lors de sa dernière intervention. Pour le front, le leader chiite a commis une erreur en évoquant l’imam Moussa Sadr, qui a toujours voulu que la sécurité du Sud-Liban soit strictement libanaise. Il aurait dû signaler le rôle négatif de l’Iran, qui ne s’est pas suffisamment investi pour élucider le mystère de la disparition du chef religieux.
Dans son communiqué, le Front souverainiste a mis en garde contre la volonté du Hezbollah de changer la réalité du pays en termes «sociologiques, sécuritaires, financiers, militaires, éducatifs, bancaires, économiques et culturels».
Rappelant le projet du parti pro-iranien, énoncé explicitement dans son règlement intérieur élaboré en 1985, le Front a soutenu que «l’organisation musulmane iranienne planifie et œuvre pour créer une réalité démographique dangereuse». Cette entité accapare et occupe des terres dont des propriétés de l'Église maronite dans différentes régions, comme Jbeil, Lassa et Beyrouth... Il a aussi cité la ligne de défense et du triangle de sécurité du Hezbollah dans la banlieue de Jbeil, connus militairement sous le nom «triangle Wadi al-Munaïtra – Lassa – Afka».
Le Front souverainiste a averti toute personne appartenant à un parti, un courant ou à une quelconque formation politique, du risque d’être entraînée dans le clan du Hezbollah. «Il n’y a pas de couleur grise en matière d’engagement national», a-t-il insisté. Pour le Front, être pour le Liban nécessite une attitude décisive et ferme pour rejeter toute forme de milice, «le Hezbollah étant la plus dangereuse».
La coalition a en outre critiqué le slogan brandi par le parti chiite aux législatives de 2022, « Nous protégeons et construisons », et a demandé : «Qu'est-ce que le Hezbollah a construit? Et, qu’a-t-il protégé? Si le Hezbollah a des armes pour se protéger, qui protègerait les Libanais de ses armes?».
Selon les souverainistes, «le parti pro-iranien a construit un arsenal aux dépens des institutions sécuritaires et militaires du pays et s’est constitué sa propre banque aux dépens de notre banque nationale». «La milice a formé un groupe de mercenaires menant des opérations terroristes hors-frontières. Elle a conçu un réseau télécom pour nous espionner au détriment du réseau télécom du pays ; et manigancé des réseaux de contrebande et des frontières poreuses», ont-ils souligné.
Ils ont ajouté que le Hezbollah «a protégé ses membres reconnus coupables de l'assassinat de Rafic Hariri, il a aussi assuré la protection des ministres, des représentants, des fonctionnaires et des personnes recherchées par le juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth en 2020».
Le Front souverainiste a soutenu que «la soi-disant hérésie de la résistance, qui est arrivée à expiration depuis 2000, a tout gâché», soutenant que «le Hezbollah, c'est l'Iran, c’est l'imposition du président de la République et du Premier ministre...».
Selon le Front, toute solution devrait commencer par la remise des armes du parti chiite. Et de poursuivre à l'adresse de Hassan Nasrallah: «Le Liban a ses institutions légitimes, une armée et des forces de sécurité, qui seules ont le droit de défendre et de protéger, et vous n'êtes qu'un partenaire spéculatif». En conclusion, il a fait valoir qu’un libérateur «n’a pas le droit de contrôler l'État ni d’assassiner son premier ministre. Il ne se vante pas que ses armes ont imposé la nomination de Michel Aoun à la présidence».
Pour rappel, le Front souverainiste a été formé le 29 septembre 2021. Il regroupe une vingtaine de formations souverainistes issues de la société civile, ainsi que des personnalités et partis politiques, tels que les Forces libanaises, le Parti national libéral, le Parti syriaque international et les Gardiens du cèdre. Le but de ce front est de dénoncer ouvertement la mainmise du Hezbollah sur le Liban, son État et ses institutions, et de mettre l’accent sur son rôle de bras armé de la République islamique d’Iran.
Dans son communiqué, le Front souverainiste a mis en garde contre la volonté du Hezbollah de changer la réalité du pays en termes «sociologiques, sécuritaires, financiers, militaires, éducatifs, bancaires, économiques et culturels».
Rappelant le projet du parti pro-iranien, énoncé explicitement dans son règlement intérieur élaboré en 1985, le Front a soutenu que «l’organisation musulmane iranienne planifie et œuvre pour créer une réalité démographique dangereuse». Cette entité accapare et occupe des terres dont des propriétés de l'Église maronite dans différentes régions, comme Jbeil, Lassa et Beyrouth... Il a aussi cité la ligne de défense et du triangle de sécurité du Hezbollah dans la banlieue de Jbeil, connus militairement sous le nom «triangle Wadi al-Munaïtra – Lassa – Afka».
Le Front souverainiste a averti toute personne appartenant à un parti, un courant ou à une quelconque formation politique, du risque d’être entraînée dans le clan du Hezbollah. «Il n’y a pas de couleur grise en matière d’engagement national», a-t-il insisté. Pour le Front, être pour le Liban nécessite une attitude décisive et ferme pour rejeter toute forme de milice, «le Hezbollah étant la plus dangereuse».
La coalition a en outre critiqué le slogan brandi par le parti chiite aux législatives de 2022, « Nous protégeons et construisons », et a demandé : «Qu'est-ce que le Hezbollah a construit? Et, qu’a-t-il protégé? Si le Hezbollah a des armes pour se protéger, qui protègerait les Libanais de ses armes?».
Selon les souverainistes, «le parti pro-iranien a construit un arsenal aux dépens des institutions sécuritaires et militaires du pays et s’est constitué sa propre banque aux dépens de notre banque nationale». «La milice a formé un groupe de mercenaires menant des opérations terroristes hors-frontières. Elle a conçu un réseau télécom pour nous espionner au détriment du réseau télécom du pays ; et manigancé des réseaux de contrebande et des frontières poreuses», ont-ils souligné.
Ils ont ajouté que le Hezbollah «a protégé ses membres reconnus coupables de l'assassinat de Rafic Hariri, il a aussi assuré la protection des ministres, des représentants, des fonctionnaires et des personnes recherchées par le juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth en 2020».
Le Front souverainiste a soutenu que «la soi-disant hérésie de la résistance, qui est arrivée à expiration depuis 2000, a tout gâché», soutenant que «le Hezbollah, c'est l'Iran, c’est l'imposition du président de la République et du Premier ministre...».
Selon le Front, toute solution devrait commencer par la remise des armes du parti chiite. Et de poursuivre à l'adresse de Hassan Nasrallah: «Le Liban a ses institutions légitimes, une armée et des forces de sécurité, qui seules ont le droit de défendre et de protéger, et vous n'êtes qu'un partenaire spéculatif». En conclusion, il a fait valoir qu’un libérateur «n’a pas le droit de contrôler l'État ni d’assassiner son premier ministre. Il ne se vante pas que ses armes ont imposé la nomination de Michel Aoun à la présidence».
Pour rappel, le Front souverainiste a été formé le 29 septembre 2021. Il regroupe une vingtaine de formations souverainistes issues de la société civile, ainsi que des personnalités et partis politiques, tels que les Forces libanaises, le Parti national libéral, le Parti syriaque international et les Gardiens du cèdre. Le but de ce front est de dénoncer ouvertement la mainmise du Hezbollah sur le Liban, son État et ses institutions, et de mettre l’accent sur son rôle de bras armé de la République islamique d’Iran.
Lire aussi
Commentaires