JO-2024: L'heure de la confirmation pour Popovici, choc Djokovic-Nadal
©Photo AFP/Archives
Le nageur roumain David Popovici, de retour en forme au bon moment, va tenter d'ouvrir son palmarès olympique lundi lors d'une journée marquée par un duel de légendes à Roland-Garros entre Novak Djokovic et Rafael Nadal.

Popovici de retour dans le gotha?

Il s'était fait un nom lors des Mondiaux-2022 avec un rare doublé 100 m-200 m à seulement 17 ans. Et avait récidivé lors des Championnats d'Europe, quelques semaines plus tard, record du 200 m à la clé.

L'année suivante, le natif de Bucarest a baissé de régime mais semble de retour à un excellent niveau au moment opportun à l'heure de la finale du 200 m nage libre lundi.

Il s'est qualifié dimanche soir avec le meilleur chrono des demi-finales et redevient le favori de la distance en l'absence du tenant du titre, Tom Dean, victime des sélections britanniques.

Nadal - Djokovic dès le deuxième tour

Ce n'est qu'un 2e tour, mais le tournoi olympique de tennis va offrir l'un des derniers épisodes d'une rivalité épique dans le tennis mondial entre les deux grand rivaux Novak Djokovic et Rafael Nadal, qui pèsent à eux deux 46 titres majeurs (24 pour le Serbe, 22 pour l'Espagnol).

Mais ce 60e duel entre l'homme le plus titré en Grand Chelem et l'homme aux 14 titres à Roland-Garros, semble cette fois asymétrique. Car Nadal (38 ans), rattrapé par des blessures depuis deux ans, n'affiche plus le niveau qui a fait de lui le roi incontesté de la terre battue.

Djokovic, 37 ans, bien que déstabilisé par l'éclosion d'Alcaraz ou Sinner, est encore l'un des joueurs majeurs du circuit, toujours N.2 mondial.

Dimanche sur le court central, le Majorquin, 38 ans, bandage sur la cuisse droite, a bataillé pendant près de deux heures et demie pour se défaire de son adversaire, le Hongrois Marton Fucsovics, 83e mondial.

Les basketteuses américaines invaincues depuis 1992

Si "Team USA" a remporté les quatre dernière éditions des Jeux chez les hommes, sa sélection féminine fait encore mieux avec sept médaille d'or à la suite depuis Atlanta en 1996. Peu de chance de voir le Japon surprendre les stars de la WBNA qui comptent toujours dans leur rang l'inusable arrière Diana Taurasi (42 printemps), déjà dans l'équipe victorieuse il y a vingt ans à Athènes.


Du côté des autres prétendantes au podium, les championnes d'Europe belges étrennent quasiment à domicile leur nouveau statut contre l'Allemagne. Les Françaises entament elles leur tournoi par un match piège contre le Canada.

Pidcock favori malgré tout

Si une contamination au Covid-19 l'a contraint à quitter le Tour de France, le Britannique Tom Pidcock reste le favori sur le circuit de la colline d'Elancourt où il défendra son titre. En cas de victoire, il deviendrait le premier à gagner deux médailles d'or de suite depuis le Français Julien Absalon (2004 et 2008).

Malgré l'absence du Néerlandais Mathieu van der Poel, engagé seulement sur route, plusieurs autres ambitieux rêvent de lui barrer la route, à commencer par le Français Victor Koretzky.

Les gymnastes chinois en reconquête

Plus titrée depuis 2012 à Londres, l'équipe masculine de gymnastique chinoise semble armée pour remonter sur la plus haute marche du podium, après deux médailles de bronze à Rio et Tokyo.

L'équipe est très complète avec pour chefs de file Liu Zang, superbe aux anneaux, Zou Jingyuan, champion olympique sortant aux barres parallèles, et Zhang Boheng.

Et l'absence des Russes, sacrés il y a trois ans à Tokyo, est un obstacle de moins sur leur route.

La sabreuse ukrainienne Kharlan en piste

La battante Olga Kharlan, voix puis symbole de l'Ukraine dans la sphère du sport, croise le fer lundi pour conquérir le titre olympique au sabre, le seul manquant à son palmarès en individuel.

L'escrimeuse disqualifiée des Mondiaux-2023 pour avoir refusé de serrer la main d'une adversaire russe avait glané le bronze à Londres et Rio. Sous la verrière du Grand Palais, elle aura pour rivales la Japonaise Emura Misaki, double championne du monde, ainsi que les Françaises Sara Balzer, N.2 mondiale, et Manon Apithy-Brunet, en bronze à Tokyo.

Avec AFP
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