Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a présenté une démonstration de force visant à montrer l’ampleur des capacités de son parti, qui, selon lui, est «préparé pour le pire des scénarios». Non seulement il a brandi des menaces contre Israël, mais il s’en est pris cette fois à Chypre, menaçant de changer la situation en Méditerranée.
«L’invasion de la Galilée reste envisageable en cas d’escalade du conflit», a-t-il déclaré dans un discours prononcé, mercredi, en mémoire de Taleb Sami Abdallah, haut cadre du Hezb, tué le 12 juin dans une frappe israélienne à Jouaya, au Liban-Sud.
Lors d’un long exposé, il a plaidé pour la supériorité de son parti face à une armée israélienne dépeinte comme terrifiée, déroutée et démoralisée. Un discours digne des plus grands récits épiques!
Pour appuyer sa thèse, Nasrallah s’est évertué à détailler les ressources humaines, militaires et stratégiques du Hezb, qu’il a estimé être «plus grandes qu’elles ne l’ont jamais été». Avec «plus de 100.000 combattants» et un arsenal comptant un «très grand nombre de drones», il a considéré que sa formation était prête à combattre «sans limites» si une guerre ouverte était déclarée contre le Liban.
Dans ce cadre, Nasrallah a précisé que, non seulement sa formation se procure de nouvelles armes malgré toutes les contraintes, mais elle produit elle-même un grand nombre de missiles.
Selon lui, le Hezb détient des données très précises sur les positions de l’armée israélienne, ainsi qu’une liste de cibles qu’il peut abattre afin d’«ébranler les assises de l’entité israélienne».
Dans ce cadre, il a, à plusieurs reprises, mentionné le drone Hodhod (nom arabe de la huppe), qui aurait permis d’enregistrer des vidéos en territoire israélien et serait arrivé jusqu’à Haïfa, un exploit ultime pour le Hezb, selon lui.
Les images que le drone Hodhod aurait filmées, ont été diffusées, mardi soir, sur les réseaux médiatiques du Hezbollah, parallèlement à la visite de l’envoyé américain, Amos Hochstein, au Liban.
À cet égard, Nasrallah a estimé que «les négociations pour un règlement dans la région devraient se dérouler en Israël et pas au Liban», en allusion aux efforts américains pour la désescalade à la frontière libano-israélienne. Dans ce contexte, il a de nouveau affirmé que «la seule condition pour l’apaisement des fronts de soutien dans la région est la cessation de l’agression israélienne contre Gaza».
Par ailleurs, Hassan Nasrallah a évoqué «des opérations menées par l’armée israélienne à Chypre». Dans ce cadre, il n’a pas hésité à menacer de considérer l’île comme «partie prenante de la guerre si elle mettait ses aéroports et ses infrastructures à la disposition d’Israël».
Et le chef du Hezb de lancer que son parti combattra «sur terre, dans les airs et en mer», dans un mouvement «énorme» en Méditerranée.
Se penchant sur la situation régionale, Nasrallah a estimé que la victoire d’Israël à Rafah est «illusoire» et que l’intervention américano-britannique en mer Rouge est un «échec» face aux Houthis. Dans la foulée, il a reproché sur un ton ironique à Israël de «prétendre toujours avoir l’armée la plus forte de la région»!
Pour terminer la série de gloires attribuées à la résistance, le «sayyed» a affirmé que c’est Dieu qui protège le pays du Cèdre, épaulant les combattants de la formation pro-iranienne. Selon lui, le peuple libanais «ne devrait donc pas avoir peur», un message bien loin d’être rassurant.
«L’invasion de la Galilée reste envisageable en cas d’escalade du conflit», a-t-il déclaré dans un discours prononcé, mercredi, en mémoire de Taleb Sami Abdallah, haut cadre du Hezb, tué le 12 juin dans une frappe israélienne à Jouaya, au Liban-Sud.
Lors d’un long exposé, il a plaidé pour la supériorité de son parti face à une armée israélienne dépeinte comme terrifiée, déroutée et démoralisée. Un discours digne des plus grands récits épiques!
Pour appuyer sa thèse, Nasrallah s’est évertué à détailler les ressources humaines, militaires et stratégiques du Hezb, qu’il a estimé être «plus grandes qu’elles ne l’ont jamais été». Avec «plus de 100.000 combattants» et un arsenal comptant un «très grand nombre de drones», il a considéré que sa formation était prête à combattre «sans limites» si une guerre ouverte était déclarée contre le Liban.
Dans ce cadre, Nasrallah a précisé que, non seulement sa formation se procure de nouvelles armes malgré toutes les contraintes, mais elle produit elle-même un grand nombre de missiles.
Selon lui, le Hezb détient des données très précises sur les positions de l’armée israélienne, ainsi qu’une liste de cibles qu’il peut abattre afin d’«ébranler les assises de l’entité israélienne».
Dans ce cadre, il a, à plusieurs reprises, mentionné le drone Hodhod (nom arabe de la huppe), qui aurait permis d’enregistrer des vidéos en territoire israélien et serait arrivé jusqu’à Haïfa, un exploit ultime pour le Hezb, selon lui.
Les images que le drone Hodhod aurait filmées, ont été diffusées, mardi soir, sur les réseaux médiatiques du Hezbollah, parallèlement à la visite de l’envoyé américain, Amos Hochstein, au Liban.
À cet égard, Nasrallah a estimé que «les négociations pour un règlement dans la région devraient se dérouler en Israël et pas au Liban», en allusion aux efforts américains pour la désescalade à la frontière libano-israélienne. Dans ce contexte, il a de nouveau affirmé que «la seule condition pour l’apaisement des fronts de soutien dans la région est la cessation de l’agression israélienne contre Gaza».
Par ailleurs, Hassan Nasrallah a évoqué «des opérations menées par l’armée israélienne à Chypre». Dans ce cadre, il n’a pas hésité à menacer de considérer l’île comme «partie prenante de la guerre si elle mettait ses aéroports et ses infrastructures à la disposition d’Israël».
Et le chef du Hezb de lancer que son parti combattra «sur terre, dans les airs et en mer», dans un mouvement «énorme» en Méditerranée.
Se penchant sur la situation régionale, Nasrallah a estimé que la victoire d’Israël à Rafah est «illusoire» et que l’intervention américano-britannique en mer Rouge est un «échec» face aux Houthis. Dans la foulée, il a reproché sur un ton ironique à Israël de «prétendre toujours avoir l’armée la plus forte de la région»!
Pour terminer la série de gloires attribuées à la résistance, le «sayyed» a affirmé que c’est Dieu qui protège le pays du Cèdre, épaulant les combattants de la formation pro-iranienne. Selon lui, le peuple libanais «ne devrait donc pas avoir peur», un message bien loin d’être rassurant.
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