Cameron à Beyrouth: pour une désescalade dans la région
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a insisté, jeudi, sur «la priorité d’un arrêt des hostilités à Gaza, pour préparer la voie aux étapes ultérieures devant déboucher sur un règlement» du conflit israélo-palestinien.

Ses propos sont intervenus lors de ses entretiens à Beyrouth, avec le Premier ministre sortant, Najib Mikati, le président de la Chambre, Nabih Berry et le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun.

Au Grand sérail

Lors de sa rencontre avec M. Cameron, M. Mikati a réitéré l’attachement du Liban à une «solution pacifique dans la région», soulignant que «le rôle britannique dans le soutien de l’armée libanaise est fondamental pour promouvoir cette démarche».

Par ailleurs, M. Mikati affirme que «le Liban est en faveur de l’application stricte des résolutions internationales, en particulier la 1701, ainsi que de la coopération entre l’armée et la Finul».

La discussion entre les deux hommes a porté sur la nécessité de rétablir le calme au Liban-Sud et sur les solutions politiques et diplomatiques requises. De même, ont été abordés le rôle de l’armée, les moyens de la soutenir et de renforcer ses capacités, ainsi que les moyens de renforcer sa coopération avec la Finul et de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité.

Ont assisté à la réunion, le sous-secrétaire d’État britannique aux Affaires du Moyen-Orient, Tarek Ahmad, l’ambassadeur britannique au Liban, Hamish Cowell, les conseillers de M. Mikati, l’ancien ministre Nicolas Nahas, l’ambassadeur Boutros Assaker et Ziad Mikati.


À Aïn el-Tiné

Le chef du Parlement, Nabih Berry, a pour sa part affirmé à M. Cameron que «les attaques israéliennes ciblant les civils et les quartiers résidentiels dans les régions frontalières du Liban-Sud constituent une violation de la résolution 1701, ainsi que des règles d’engagement», ajoutant que «le Liban insiste sur l’application intégrale de cette résolution depuis son adoption».

Concernant l’échéance présidentielle, M. Berry a souligné la nécessité «d’un consensus entre les Libanais pour élire un président de la République afin de poursuivre les réformes nécessaires et de promouvoir le redressement économique».

À Yarzé

Avec le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, les discussions ont porté sur l’actualité générale au Liban et dans la région, ainsi que sur la situation explosive à la frontière sud.

M. Cameroun et la délégation qui l’accompagne ont exprimé le soutien de Londres à l’armée libanaise, notamment dans le contexte des circonstances exceptionnelles que traverse le Liban.
Commentaires
  • Aucun commentaire