Elie Aoun, ancien député maronite du Chouf, est décédé dimanche à l’âge de 84 ans. Ancien membre du bloc parlementaire du Parti socialiste progressiste – La rencontre démocratique – cet avocat, né à Damour en 1939, a fait son entrée au Parlement, la première fois, en 2000 sur la liste du leader druze, Walid Joumblatt. Il a été de nouveau réélu député en 2005, puis en 2009, sur la même liste.
Farouche défenseur d’un Liban indépendant et souverain, Elie Aoun a fait partie de la vingtaine de députés qui avaient refusé de voter, sous la pression de Damas, une rallonge du mandat de l’ancien président Émile Lahoud, en novembre 2004. Il a ensuite pris part, aux côtés des personnalités souverainistes, à la Révolution du Cèdre qui a débouté les forces syriennes du Liban, après l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
Elie Aoun faisait aussi partie des personnalités politiques qui appelaient régulièrement à l’établissement d’une stratégie nationale de défense pour régler le problème que posent toujours d’ailleurs les armes du Hezbollah.
Les obsèques auront lieu lundi à 15h30 en l’église Saint-Elie, à Damour.
Farouche défenseur d’un Liban indépendant et souverain, Elie Aoun a fait partie de la vingtaine de députés qui avaient refusé de voter, sous la pression de Damas, une rallonge du mandat de l’ancien président Émile Lahoud, en novembre 2004. Il a ensuite pris part, aux côtés des personnalités souverainistes, à la Révolution du Cèdre qui a débouté les forces syriennes du Liban, après l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri.
Elie Aoun faisait aussi partie des personnalités politiques qui appelaient régulièrement à l’établissement d’une stratégie nationale de défense pour régler le problème que posent toujours d’ailleurs les armes du Hezbollah.
Les obsèques auront lieu lundi à 15h30 en l’église Saint-Elie, à Damour.
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